émeutes

Nanterre : les émeutes de la haine

Lorsqu’un français de souche tombe, avec une fréquence effroyable, sous les balles, les coups de couteau ou de barre de fer d’un migrant « déséquilibré » ou d’un délinquant étranger sous OQTF, on exhorte immédiatement à la « décence », à la « retenue » et au « calme» ! Surtout pas « d’amalgame », et encore moins de « récupération »! C’est un simple « fait divers », c’est ainsi, que voulez-vous qu’on y fasse ? Il faut pleurer ses morts et défiler en silence, sans « provocation », en attendant les prochaines victimes.

Mais lorsque qu’exceptionnellement la victime est un «jeune des cités », issu de l’immigration, c’est alors un tout autre discours, exactement inverse, qui se met en place. Il ne s’agit plus d’un tragique fait-divers mais d’un drame national ! Il n’est plus question de sérénité et de recueillement mais d’appels à l’émeute et à la vengeance !

Honteusement discrets d’ordinaire quand les victimes s’appellent Lola, Martin ou Axelle, les politiciens, les vedettes et les sportifs se mettent à hululer d’émoi, à étaler leur « « peine » et leur « solidarité », à demander des comptes et à exiger « justice » !

Ce deux poids/deux mesures, qui n’est rien d’autre que du racisme caractérisé puisque l’on donne plus ou moins d’importance à un mort en fonction de son origine, n’est plus seulement scandaleux, il est véritablement insupportable, pour ne pas dire à vomir. C’est un crachat au visage des français lambda qui subissent au quotidien la violence et l’ensauvagement banalisés, dans l’indifférence générale des médias comme des pouvoirs publics. Ils se savaient déjà citoyens de seconde zone sur leur propre sol, ils découvrent aujourd’hui que même leurs morts ont moins d’importance que ceux des autres.

De plus, en condamnant – sans attendre la moindre enquête – les membres des forces de l’ordre, et en se prosternant immédiatement devant la victime devenue un « martyr », le gouvernement et les élus ont légitimé les émeutes qui ravagent depuis plusieurs jours tout le pays. Et c’est encore les français les plus modestes qui vont payer la lâcheté des « élites » visiblement totalement terrorisées face au spectre d’un embrasement général des banlieues. Déjà des centaines de voitures ont été brûlées sur tout le territoire et des dizaines de personnes se sont vues dans l’incapacité de se rendre au travail, obligées de plus à se terrer chez elles dès la nuit tombée…

Saisissant ce nouveau prétexte, les bandes de racailles s’en donnent à coeur joie, partout sur le territoire, auréolées du sacro-saint statut de « victimes » qui les rend encore plus intouchables, déversant leur haine de tout ce qui incarne la France et l’État, brûlant les édifices publics et s’attaquant aux pompiers comme à la police. Une police lâchée par son autorité de tutelle, encore plus désarmée et impuissante que d’ordinaire et qui finira sans doute bientôt par ne plus intervenir du tout.

Plus que jamais, les français se voient totalement abandonnés face au chaos.

Xavier Eman

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