On le sait, la défense des droits des femmes — sauf contre l’occupant allogène — est l’apanage exclusif de la gauche. Celle-ci a donc très mal pris que le collectif Némésis ait voulu s’inviter à la manifestation organisée à Paris place de la République le 8 mars, Journée internationale des femmes (d’origine soviétique ).
Ainsi Marie Moreau, chef de file de l’organisation « Nous Toutes », avait exprimé sa « colère », qualifiant Némésis de « collectif identitaire, raciste, xénophobe qui stigmatise les migrants comme étant les seuls responsables des violences sexistes et sexuelles dans la société » alors que le seul et véritable ennemi est « le patriarcat ». De son côté, la responsable cégétiste Myriam Lebkiri accusait ces dangereuses activistes de vouloir « bordéliser la manifestation », qu’elles ont osé « parasiter », déplore de son côté Mediapart, avec en sus la protection de la police.
Consolation pour les activistes de « Nous toutes », appellation plutôt mal choisie puisque toutes les féministes ne sont visiblement pas les bienvenues, elles ont appris simultanément que le quotidien travailliste britannique The Independent venait de sacrer Gisèle Pélcot, quant à elle héroïne du combat contre le « patriarcat » (blanc exclusivement) « femme la plus influente de l’année 2024 », devant la princesse de Galles et la chanteuse américaine Taylor Swift. On a les icônes qu’on mérite.
Ici, on félicitera plutôt les militantes de Némésis et notamment leur porte-parole Alice Cordier, pour leur courage d’avoir fait front à une meute de viragos déchaînées, prises en flagrant délit d’hypocrisie et d’ethnomasochisme.
85% des jeunes Françaises lobotomisées ?
Il ne faut toutefois pas s’étonner du sectarisme des ligues de vertu féministes. Selon une étude Ifop citée le même 8 mars par L’Express sur « le poids de la politique dans le couple », 55% des Françaises de 25 à 34 ans refuseraient toute relation sentimentale avec un électeur du Rassemblement national et 70% avec un électeur de Reconquête !, le pourcentage augmentant chez les diplômées de l’enseignement supérieur. 81% d’entre elles, en effet, se situeraient fièrement « à gauche » et, pis, 85% se disent « proches d’une sensibilité « woke » ». Alors même que le wokisme est de plus en plus rejeté en Occident en raison de ses excès et de son caractère dictatorial.
Si la femme est l’avenir de l’homme, voilà qui en tout cas qui augure plutôt mal de l’avenir de notre nation entre refus des valeurs traditionnelles, dénatalité galopante et métissage. Seul espoir : que cette « étude » reflète plus les orientations de ses auteurs que celles des jeunes femmes interrogées. Mais on peut craindre le pire quand on apprend qu’afin d’obtenir « davantage d’égalité dans l’Eglise » — ce qui lui a valu dimanche matin les félicitations de France Info —, une organisation catholique enjoint aux paroissiennes hexagonales de pratiquer la « grève des églises » pendant toute la durée du Carême. Lequel coïncide cette année avec le ramadan, qui remplit les mosquées.
Claude Lorne
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La génération de mon âge chez les femmes même de gauche acceptent assez facilement le vieux facho s’il bande encore !