LFI, police politique et sociale ? Plus de doute. La lfisation est même devenue une forme de gestapisme usant de toutes les formes de la terreur politique. Par exemple à l’Assemblée Nationale, le mercredi 9 avril, quand des députés et des collaborateurs LFI, accompagnés de quelques députés socialistes et communistes ainsi que de syndicalistes CGT, s’attaquent aux jeunes journalistes du Média Frontières, notamment Louise Morice, violentée et plaquée contre un mur.
Entendons-nous bien : cela se déroule dans l’Assemblée Nationale, prétendue temple de la démocratie libérale. Ici dominent théoriquement nos grandes libertés, dont les libertés d’opinion et d’expression. Que reprochaient les gestapistes de LFI à Frontières ? D’avoir publié une enquête fouillée sur les réseaux de nombre de députés et de collaborateurs de LFI, en particulier des liens avec la délinquance et l’islamisme radical. Ce que la presse de gauche, autrement dit l’essentiel de la presse, pratique à chaque élection pour débusquer les brebis galeuses des organisations politiques de droite, nationale, patriote, conservatrice, catholique ou libérale conservatrice. Avec pour effet que ces brebis galeuses sont mises à la porte. Ce n’est pas le cas au sein de LFI. Le mouvement de Mélenchon préfère occuper les jardins de l’Assemblée Nationale et provoquer l’exfiltration des journalistes de Frontières.
Cela doit-il surprendre ? Pas tant que cela en une époque où le même Jean-Luc Mélenchon a fait sienne la théorie du grand remplacement, l’appelant même de ses voeux, au nom de ce qu’il nomme la « créolisation », selon lui normale et nécessaire, de la France. Mi avril, le chef de LFI déclarait ainsi au Québec que la langue française n’existe pas. Une phrase destinée à effacer plusieurs siècles de civilisation. Car les gestapistes n’ont pas changé, ils aiment effacer les photographies et le réel afin d’imprimer par-dessus une réalité fictive qui, par la peur en général, s’impose comme une nouvelle réalité. Il en allait de même en URSS et dans les courants marxistes auxquels Mélenchon fut biberonné. L’on efface pas aisément une ancienne fascination pour un Trotsky, créateur de l’armée et de la Terreur rouges.
Détruire, effacer la civilisation française. C’est une pratique du wokisme et de la cancel culture.
Du même genre que celle voyant l’Union Européenne financer à coup de millions d’euros, pardon de nos euros, un projet pour « un Coran européen » destiné à démontrer que nos civilisations, car en Europe il y a à la fois une civilisation commune et des civilisations spécifiques, même si les points communs sont plus importants que les différences, démontrer que nos civilisations, donc, ne devraient pas plus à la Bible qu’au Coran. On reste pantois si l’on imagine qu’il s’agit d’inculture. Ce n’est pas le cas. Il s’agit ici aussi de remplacement. Comme le dit souvent Mélenchon : nous serions des pays de vieux destinés à être remplacés par l’Afrique. Notons que cela va être plus compliqué que cela : nos critères d’admission d’étrangers en France, s’ils étaient appliqués à la lettre, autoriseraient 1,8 milliards d’humains à se présenter à nos portes afin de demander l’asile. Nous risquons d’être un peu serrés. La France est déjà un pays où les populations d’origine africaine perçoivent trois fois plus d’aides sociales que les populations n’ayant pas d’ascendance migratoire, un pays aussi où les nouveaux migrants font entre trois et quatre fois plus d’enfants que les Français. Un pays, encore, où seuls 41 % des descendants d’immigrés travaillent. Il y a sans doute d’importantes économies budgétaires à réaliser de ce côté. Economies qui seraient encore plus intéressantes si elles étaient associées à une pérennisation de l’impôt de 20 % sur les foyers fiscaux individuels touchant plus de 250 000 euros par an. Quoi de choquant ? Cela laisse 20 000 euros par mois. Et la mesure ne concerne que 24 000 foyers fiscaux. Une mesure qui rapporte deux milliards d’euros.
Dans le même temps, un député gestapo-Lfiste, Antoine Léaument, propose de supprimer des jours fériés liés à la religion catholique, en attendant sans doute de proposer de les remplacer par des jours fériés musulmans, dans le cadre de la politique Lfiste de conquête des « milieux populaires », comme ils disent, des milieux musulmans en réalité. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas fichés pour radicalisme. C’est heureux. Tout dépend cependant de ce que l’on entend par « radicalisme » : que 67 % des jeunes musulmans considèrent que la charria doit primer sur les lois de la République est-il un signe de radicalité ? Dans la même veine, les députés LFI utilisent l’affaire Bétharram pour défendre le lycée Averroès, au contrat rompu suite à la multitude de livres salafistes et djihadistes trouvés dans sa bibliothèque, et s’attaquer au Collège Stanislas. Le premier serait un bon établissement car il accueillerait 50 % de boursiers, le second serait détestable car son public serait riche et que des valeurs catholiques y sont transmises.
Ainsi l’offensive est généralisée, et encore ce ne sont que des exemples parmi d’autres. LFI veut imposer des méthodes gestapistes à toutes les échelles, se fait complice de l’islamisme. Mais aussi des passeurs et de tous ceux qui utilisent ce nouveau lumpen-prolétariat que sont les migrants, venus en France pour nettoyer les wc des restaurants du centre de Paris, là où la bourgeoisie, notamment de gauche, celle des bobos, aime aller manger et se détendre.
Paul Vermeulen
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