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Espagne : les gauches entendent interdire toute liberté d’expression

Le cadenassage par des fils barbelés rouges, des libertés d’opinion se porte bien en Europe, et singulièrement en Espagne. Partout les gauches entendent ne faire prévaloir qu’un son de cloches (ou de minarets !) le leur. Ainsi, Boulevard Voltaire nous apprend que l’abbé Custodio Ballester qui avait justement déclaré : « l’islam radical veut détruire l’occident », a été poursuivi « pour incitation à la haine et à la discrimination contre l’islam », sur la base de l’article 510 du code pénal espagnol, et le procureur de Malaga vient de requérir à son encontre 3 années d’emprisonnement, pour avoir aussi souligné cette vérité d’évidence que certaines mosquées prônaient « l’extermination des infidèles ». Le parti Vox a apporté son soutien au prêtre, comme plusieurs associations catholiques. À ce jour le verdict n’est pas encore intervenu.

Pourtant cet ecclésiastique n’avait fait que rappeler ce que tout un chacun peut lire dans le coran. Car l’Espagne socialo-communiste possède une législation des plus liberticides concernant aussi le débat historique lié à la guerre civile et au franquisme, qui permit à ce pays, en 1975, de devenir la 9ème puissance économique du monde, et qui connut entre 1960 et 1975, l’un des plus forts taux d’expansion, taux qui oscillait entre 5 à 8 % l’an. Affirmer cela aujourd’hui en Espagne, risque de vous attirer les foudres des lois « mémorielles et historiques », qui interdisent toutes références positives au régime franquiste. Les gauches ont imposé cette législation punitive, et le centre-droit, le parti populaire, n’a jamais rien entrepris pour les faire annuler.

Un député Vox qui avait rappelé aux Cortès cette vérité statistique d’évidence, fut rappelé à l’ordre par la très socialiste présidente, Francina Armengol, et l’intervention de ce parlementaire fut biffée du bulletin officiel de la Chambre.

Autre exemple, tout récemment, dans la commune de Dueñas, dans la province de Palencia en Castille-et-Leon, dans le Nord-Ouest de la Péninsule, la municipalité socialiste, soutenue par les communistes de Izquierda Unida (IU), a approuvé la démolition d’une Croix situé en plein centre de la ville, place de la Paix, aux motifs qu’il s’agissait d’un symbole rappelant la période franquiste et la « croisade » des nationaux contre les gauches entre 1936 et 1939. L’édifice religieux – (l’Espagne ne connait pas comme en France la séparation de l’Église et de l’État) -, contenait de surcroit une annotation « martyrs », sans aucune autre précision que le nom de six malheureux, qui étaient morts pour leur foi.

Dans un premier temps, une association d’avocats chrétiens avaient obtenu devant le Tribunal administratif, la suspension des travaux de démolition. Tout dernièrement, ledit Tribunal a tranché sur le fond, et vient de statuer en faveur de la Fondation Espagnole des Avocats Chrétiens et a annulé la décision de démolir la Croix de la place de la Paix. Le juge a considéré que la Croix latine est l’emblème par excellence du christianisme et que la statue du Sacré-Cœur constitue un symbole chrétien. De plus, le terme « martyrs » sans autre précision, ne rentre pas dans les interdictions de la loi.

Polonia Castellanos, la présidente de l’association des avocats chrétiens a salué cette sentence : « La croix est un symbole chrétien. La suppression des symboles religieux ne peut être justifiée par la mémoire historique. Nous constatons de plus en plus de décisions en ce sens et nous continuerons à défendre toute croix qui cherche à être supprimée ». Déjà, en avril dernier, IU avait menacé de faire interdire une procession pascale, à Guadalajara, toujours en Castille-et-Leon, à cause d’une simple mention « Cruzada de Liberacion » – (Croisade de libération) – qui figurait sur le programme de la Confrérie du Christ Gisant du Saint Sépulcre ; de ce que l’on peut savoir, la municipalité de Guadalajara n’avait pas donné suite à cette entreprise de démolition de la tradition catholique. Cette région fut l’un des plus hauts lieux du martyr catholique espagnol pendant les années 1936/1939, où près de 16 000 clercs et laïcs catholiques furent massacrés dans la zone révolutionnaire, comme le rappela Paul Claudel, dans son poème « Aux martyrs espagnols ».

Michel Festivi

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