L’ARCOM serait-elle en train de devenir le bureau des cafardages de tous les frustrés de la presse mainstream et de la pensée unique ?
Aymeric Caron, dernier chouineur en date et député apparenté à la France (faussement) insoumise, s’est en effet empressé de saisir l’ARCOM à l’encontre de la chaîne CNews pour feindre de voler au secours de Shannon Seban, invitée par le journaliste Pascal Praud qui, selon le sieur Caron, aurait pris fait et cause pour le Rassemblement national et prétendument tenté d’humilier son invitée en l’accusant notamment d’avoir écrit de la « bouillie ».
Une saillie d’ailleurs peu amène pour la bouillie alors que le livre en question dénonce une prétendue islamophobie et un antisémitisme fantasmés de ce parti politique. Pas sûr d’ailleurs que la plumitive dispose des meilleures sources et d’un recul suffisant pour traiter pareil sujet.
Pontifiant, le député de la France (faussement) insoumise, prodigue ses avis et directives sur X (ex-Twitter) : « Cnews est censée être une chaîne d’information qui produit, donc, de l’information (ici il n’y en a pas), avec un équilibre de points de vue (ici c’est juste un plateau pro-RN) » (…) « Je saisis l’ ARCOM pour cette séquence où l’ensemble du plateau de CNews , y compris son présentateur Pascal Praud , prend fait et cause pour le Rassemblement National en tentant d’humilier l’invitée Shannon Seban, accusée d’avoir écrit de la « bouillie » dans un livre (…). Etc.
Une curieuse conception de l’indépendance
Pas plus qu’on ne doit parler de corde dans la maison d’un pendu, il ne semble raisonnable d’évoquer une quelconque indépendance de l’ARCOM. Cette administration parfaitement inutile, à l’effectif pléthorique (près de 400 personnes) et dont le dirigeant, Martin Adjari, proposé par l’Élysée affiche un parcours plus que conformiste et même parfaitement aligné, serait même tout sauf indépendante. Martin Adjari, fils d’une députée PS au Parlement européen, énarque évidemment, présente un parcours sans faute, de la direction du budget au ministère des Finances, puis de la direction de cabinet de Laurent Fabius à la fonction de Directeur général délégué de Radio France et au CSA. Sans parler d’un passage à l’Opéra de Paris en qualité de DG-adjoint avant d’être nommé à la direction de l’ARCOM par la Commission des affaires culturelles. Garanti donc 100% haute fonction publique et dépendance politique !
Toujours au chapitre de la fausse indépendance, mentionnons la désignation par l’ARCOM du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à la responsabilité de « signaleur de confiance », ce qui permettra cette officine communautaire de « signaler de manière prioritaire aux grandes plateformes numériques (Facebook, TikTok, Instagram, X, Snapchat…) les contenus illicites, notamment antisémites, détectés en ligne ». A défaut de respect du principe de laïcité, voici une marque de confiance reconnue à sa juste valeur par le président du CRIF, Yonathan Arfi : « Ce travail fait partie de l’ADN du CRIF. Il était naturel de formaliser notre rôle à travers ce nouveau statut ». En toute humilité.
C’est donc bien cette officine régimiste, l’ARCOM, qui détient aujourd’hui un pouvoir de vie et de mort sur l’audiovisuel et les réseaux sociaux, comme en témoigne la récente fermeture arbitraire des chaînes C8 et NRJ12. En attendant sans doute d’autres censures et interdictions, tant que nos concitoyens ne réagiront pas.
Arnaud Raffard de Brienne
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