Les Français ne sont pas tous des cossards et/ou des profiteurs. La plupart d’entre aux accepteraient volontiers la radiation — le « braquage », accuse la CGT — suggérée par François Bayrou du lundi de Pâques et surtout du 8 Mai, déjà supprimé par Giscard mais rétabli par Mitterrand, de la liste des jours fériés. De même les retraités les plus aisés se soumettraient-il sans trop grogner à la réduction de leur pension, dont une bonne partie d’ailleurs est consacrée à l’aide à leurs enfants et petits-enfants, ce qui relance la consommation, ainsi qu’à payer les mensualités exigées des EHPAD. Mais à deux conditions.
D’abord, la mise en examen de tous les responsables politiques encore vivants qui, depuis 1974, date du dernier budget en équilibre, ont follement accéléré la création des « dépenses nuisibles », tel le champignonnement d’innombrables et redondantes « agences » avant tout destinées à recaser les copains, et donc conduit à la dégradation des finances publiques avec pour résultat l’explosion de notre dette publique — 3 300 milliards d’euros. L’augmentation a été spectaculaire depuis l’arrivée à l’Élysée d’Emmanuel Macron. Vendu aux électeurs comme « le Mozart de la finance » par l’État profond et les médias (de gauche et même d’ultra gauche compris) aux ordres, il s’est révélé désastreux gestionnaire, aux choix ruineux.
Ensuite, l’assurance formelle et détaillée que les sacrifices exigés des souchiens ne profiteront qu’à eux et à leur descendance et non pas à « toute la misère du monde » ainsi qu’aux chômeurs allogènes qui paradent en Rolex et Mercedes dernier modèle alors qu’ils sont censés survivre grâce au seul RSA, ou qui incendient médiathèques et gymnases (encore un, tout juste rénové, entièrement parti en fumée au Blanc-Mesnil, dans le « 9-3» la veille du 14 juillet) alors qu’ils ne cessent de déplorer le scandaleux « manque d’équipements pour les jeunes » — ce qui justifierait la délinquance endémique des gamins.
« La Corrèze avant le Zambèze », intimait déjà sous De Gaulle le grand journaliste Raymond Cartier. Nous voulons bien nous serrer la ceinture; mais seulement si cet effort sert les nôtres et non les autres, sur le plan local comme largo sensu. Sait-on par exemple que Paris a approuvé fin juin le financement par l’Union européenne de 15 millions d’euros en faveur des vins sud-africains à seule fin, c’est dit noir sur blanc, de favoriser « l’inclusion » des Bantous dans cette filière encore trop dominée par les Boers ? Et tant pis pour nos propres vignerons, déjà en si grande difficulté.
La Rédaction
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