Sarkozy

Le Parquet National Financier réclame le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy

Le ciel s’assombrit sur l’avenir de l’ancien président de la République. En effet, dans le dossier du « financement libyen » de la campagne électorale de 2007, le parquet national financier (PNF) a requis ce jeudi le renvoi de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy et de douze autres personnes devant le tribunal correctionnel de Paris.

Parmi ceux qui pourraient se retrouver avec Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel de Paris, le Parquet national financier (PNF), on trouve d’anciens ministres et certains de ses collaborateurs comme Claude Guéant, Éric Woerth et Brice Hortefeux. Deux hommes d’affaires, le Franco-libanais Ziad Takieddine et le Franco-algérien Alexandre Djouhri, soupçonnés d’avoir servi d’intermédiaires, font également partie des personnes visées.

Les parties concernées ont désormais un mois pour présenter leurs observations au juge d’instruction, qui décidera ensuite de suivre ou non la recommandation du PNF.

Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « corruption », « recel de détournements de fonds publics [libyens] » et « financement illicite de campagne électorale » en mars 2018, puis pour « association de malfaiteurs » en octobre 2020.

L’enquête a été lancée cinq ans après la première campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy, entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012, à la suite de la publication par Mediapart d’un document alléguant que sa campagne de 2017 avait été financée par le régime libyen.

Une véritable « affaire d’Etat » aux multiples ramifications et conséquences, certains commentateurs n’hésitant pas à établir un lien entre cette affaire de financement illégal et l’intervention française en Libye qui aboutira à l’élimination de « l’ancien ami », Mouammar Kadhafi.

La rédaction

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