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A mourir non de chaud, mais de rire !

Libération est un quotidien sous perfusion d’argent public qui n’a plus de public — il m’est arrivé de m’en gausser naguère. Le Figaro, journal dont nous ne dirons jamais assez de mal (comme l’exprimait si bien le truculent mais très sérieux Jean-Yves Le Gallou), n’en est pas moins alimenté. Sa ligne éditoriale est dictée par ceux qui maîtrisent la thune et un agenda, un programme que l’on découvre au fil du temps qui passe concernant le temps qu’il fait ou qu’il faudrait qu’il soit, hélas. C’est à dire la sécheresse asymptomatique, la pluie sèche, la canicule qui n’est pas une, galvaudée à toutes les sauces, le froid qui fait chaud, comme chacun peut le constater en toute France, « La lumière qui éteint » comme dans « Signé Furax ».

Le climat, la météo (mets tes bas !) quel enfer bientôt, mais si, mais si, en plus quel beau marché… Il y a des sous à faire avec ça, des trucs et des machins à vendre pour sauver la planète, des taxes salvatrices, des impôts rafraîchissants en diable que la presse dominée ne cesse de nous vanter, par une petite musique qui finira par nous entourlouper par la peur. Il y a eu le Covid, ses masques, ce masque ! puis l’Ukraine, le méchant Wladimir et Wagner (horresco referens) puis maintenant le combat pour la terre globale, non la terre des pères, ennemie des mondialistes.

J’ai par un jour de repos du 16 août consulté par désœuvrement pluvial à souhait, quelques articles et titres de ce quotidien dont le titre fait référence à Beaumarchais. Et c’est un florilège de connerie, une synthèse qui n’est pas nationale (contrairement à ce très bon titre), réchauffée, réchauffiste, au poil ! (à mazout, quelle horreur !).

Antibes, Lège-Cap-Ferret, La Baule : quelles sont ces villes menacées par l’érosion des côtes ? A cause du changement climatique. T’as qu’à croire Grégoire ! comme écrivait Mathilde Cruz dans National-Hebdo.

Mort de Gérard Leclerc dans un crash d’avion: il se rendait au concert de son demi-frère Julien Clerc à La Baule. Quelle idée aussi d’utiliser, quand on est journaliste, un moyen de transport pas bon pour l’environnement !

Canicule tardive : pourquoi il va faire très chaud dans les prochains jours.

Chaleur : comment rafraîchir mon animal de compagnie ?

Les villes les plus menacées par l’explosion du nombre de jours et de nuits de canicule.

Cancers de la peau : ces signes qui doivent alerter. Nos conseils de santé – À l’heure où l’exposition au soleil —  premier facteur de risque de cancer cutané — est supposée être à son apogée, Le Figaro fait le point sur les signes qui doivent amener à consulter. Est supposée ! Le ressenti sans doute !

Le dégel des glaciers de montagne va créer de nouveaux écosystèmes. Des scientifiques appellent d’ores et déjà à protéger les terres «intactes» qui vont apparaître avec le temps. Des scientifiques, ma doué !

«On était dans un paysage de guerre» : les Pyrénées-Orientales touchées par le premier incendie d’ampleur de l’été. La France avait jusque-là été relativement épargnée. Tout vient à point qui sait attendre… Mais lundi 14 août, l’incendie le plus important de l’été s’est déclenché. Alors que l’automne pointe ses brumes déjà prégnantes.

Grâce à de bonnes récoltes, la France exportera davantage de céréales. Fatalitas comme disait Chéri-Bibi, maudite mousson estivale et aride en même temps. Eté pourri, belle moisson ! Moi qui vous parle, j’ai connu l’été 1976 en Normandie, quand le goudron des routes, littéralement, fondait, ma petite sœur Véronique y a laissée ses sandalettes. Et le torche-fion d’expliquer benoîtement : La sécheresse n’aura finalement pas fait les ravages redoutés par les agriculteurs français. Quasi terminées, les moissons de blé tendre se révèlent bonnes malgré les pluies de ces dernières semaines, en quantité comme en qualité.

Comprend qui peut ! La sécheresse est mouillée et le mensonge c’est donc la vérité, Orwell pas mort, Orwell ! Presente !

Tout ça sur la même page datée du 16 août ! Ils sont idiots au Figaro ou c’est un genre ? Comme s’exclamait l’actrice Françoise Gilberte Bandy de Nalèche, dite Françoise Rosay, dans un film mémorable au titre prometteur et prophétique j’espère : « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. »

Il fait chaud, il fait froid, on ne sait plus quoi boire !

Quant à nous, nous marchons gaiement en cadence, malgré le froid, malgré la pluie (chant du 1er Etranger).

Franck Nicolle.

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