Depuis plusieurs fins de semaines, dans toute l’Allemagne, des milliers de gauchistes et de centristes se rassemblent pour demander la dissolution de l’AFD assimilée aux nazis, à Hitler, et ce, suite à une réunion qui s’était tenue en novembre dernier, à laquelle participaient certains groupuscules dont un ou deux représentants de l’AFD, réunion où – horresco referens!- aurait été abordé le thème de la « remigration », le retour des immigrés dans leurs pays d’origine, effectivement quelle horreur !
Il n’en a pas fallu plus pour que resurgisse aussitôt le spectre de la réapparition des « heures les plus sombres de notre histoire, car le ventre qui a vu naître la bête immonde est toujours fécond… ». Bien sûr la classe politique allemande actuellement en perdition, notamment les socio-démocrates – (qui n’ont de démocrate que le nom) – du SPD et les centristes de la CDU se sont joints aux chants des sirènes pour s’associer aux pires extrémistes de gauche, afin de demander la dissolution de ce parti et empêcher ainsi des millions d’Allemands, d’avoir les représentants de leur choix.
N’est- ce pas d’ailleurs ce communiste de Brecht, qui avait proclamé « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». Effectivement, le 17 juin 1953, en RDA communiste, État prison où des milliers d’Est allemands fuyaient où tentaient de fuir vers l’Ouest, eurent lieu des insurrections ouvrières, contre une hausse des cadences de travail et des baisses de salaire, insurrections qui furent réprimées dans le sang, avec l’aide des troupes soviétiques. Brecht n’hésita pas à soutenir le gouvernement communiste qui avait fait arrêter près de 30 000 ouvriers, il avait notamment écrit « Des éléments fascistes organisés ont essayé d’abuser de ce mécontentement…Seule l’intervention rapide et décisive des troupes soviétiques a permis de déjouer cette tentative. »
Mais de cela, les gauchistes, le SPD, la CDU n’en parleront pas, comme ils refuseront d’évoquer les vagues permanentes de l’immigration massive et la montée exponentielle de la délinquance. On préfère se référer aux sempiternelles années 1930, pour supprimer un adversaire qui fait de l’ombre et qui dérange le bel ordonnancement de l’entre-soi.
Pourtant les derniers sondages créditent l’AFD de 23% des intentions de vote aux prochaines élections européennes de juin, elle avait réalisé 11% en 2019 et 7% en 2014, un an après sa création. En septembre prochain, des élections capitales auront lieu en Saxe, Thuringe et Brandebourg, régions de l’Est très attirées, plus qu’à l’Ouest, par les thèses de l’AFD. Les manifestations anti-AFD, devraient de plus belles reprendre, attisées par « la grande peur des bien-pensants ». Il est bien connu que l’incapacité gouvernementale, associée au refus de nommer le réel et de résoudre les problèmes qui assaillent nos peuples européens, rendent enragés les tenants du désordre établi.
Michel Festivi