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François Molins: mémoires d’un procureur médiatique

François Molins, ancien procureur général près la Cour de cassation, vient de publier ses mémoires intitulés : « Au nom du peuple français ». Il a été interrogé par un journaliste de Famille Chrétienne qui a mis en exergue une de ses phrases : « je priais sur toutes les scènes de crime ».

Je suis admiratif quand un procureur déclare qu’il prie chaque fois qu’il se rend sur les lieux d’un crime. Je remarque simplement qu’il fait cette déclaration fracassante lorsqu’il se trouve à la retraite.
Si Dieu seul peut sonder les reins et les cœurs, je me demande cependant quel genre de prière peut germer dans l’esprit d’un homme qui déclarait au moment de la condamnation à mort de Vincent Lambert : « la Cour de cassation doit casser le jugement de la Cour d’appel sans renvoi, car s’il était reconnu que le droit à la vie est un droit de l’homme on risquerait de remettre en cause le droit à l’avortement et la loi Léonetti (celle qui ouvrait la voie à l’euthanasie) ».

Pour l’ex procureur général « le Parquet est le gardien des libertés », et on ne peut qu’être scandalisé par cette restriction du droit à la vie qu’il a promue par ses réquisitions.

Faut-il ajouter que son livre ne donne pas une claire notion de la Justice qui semble un pur sentiment subjectif, ce qui s’accorde avec cette inflation législative qu’il déplore mais à laquelle il ne voit aucun remède ; mais en démocratie laïciste qui ne ne reconnaît ni loi naturelle ni loi divine y a-t-il des bornes pour le législateur ?.

Il note l’importance de la charge de travail des magistrats, leur trop petit nombre et il parle de réforme de la Justice. Mais les vrais problèmes sont tus car tabous. Et on peut s’étonner que l’ancien procureur de Bobigny ne mentionne dans son tableau de la Justice ni l’augmentation exponentielle de l’immigration d’étrangers inassimilés ni l’augmentation terrifiante de la criminalité avec corrélativement l’impuissance de la Police et l’extension des zones de non-droit où une autre Justice règne sous forme de ghetto.
Quant au terrorisme il n’est pas politiquent correct de dire ses tenants et aboutissants de même que désigner les prisons françaises comme pépinières du terrorisme alors que la République a institué officiellement en prison comme à l’hôpital un clergé musulman chargé de prêcher la bonne parole du Coran dont la fin dernière est le règne de la Charia sur le monde entier et par tous les moyens.

Paul-André MAUR

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