Nahel

Nahel et Thomas : deux poids deux mesures

De même que les violences ont repris en Nouvelle-Calédonie après la décision pour le moins provocante du ministre de la Justice (ou de l’Elysée ?) de transférer et d’incarcérer en métropole les activistes canaques à l’origine des troubles, en commençant par leur leader Christian Tein, responsable de la redoutable Cellule de Coordination des Actions de Terrain (CCAT) initiatrice des troubles, Nanterre en particulier et les banlieues ethniques en général vont-elles à nouveau s’enflammer le 29 juin ? Premier anniversaire de la mort du jeune Nahel, délinquant récidiviste abattu à la suite d’un refus d’obtempérer alors qu’il roulait à fond la caisse, et sans permis de conduire, une somptueuse Mercedes immatriculée… en Pologne !

Si, à l’origine, sa mère Mounia Merzouk comptait organiser ce samedi une marche « contre l’impunité policière » et « pour réclamer justice », le calendrier électoral souverainement imposé par Macron et obligeant à une certaine réserve l’a obligée à changer ses plans. Il s’agira donc simplement d’une « marche silencieuse dans le calme et la dignité » et la mater dolorosa assure que « les jeunes de Nanterre feront tout pour qu’il n’y ait aucun débordement ».

On ne demande qu’à la croire, mais ses appels à la sagesse seront-ils entendus par les amis du « petit ange », les mêmes amis (et leurs imitateurs de Lille à Marseille) qui, après la disparition de celui-ci, avaient en quelques jours à peine provoqué pour 1,2 milliards d’euros de dégâts en incendies, destruction systématique d’écoles, de médiathèques et de matériel urbain, et pillages non moins systématiques ?

À noter qu’après l’assassinat le 18 novembre 2003 de Thomas, 16 ans, par une bande de racailles venues de leur propre aveu « planter du Blanc » lors d’un bal dans le village de Crépol, l’hommage qu’avaient voulu lui rendre à Lyon les nationalistes de l’association Les Remparts (dont la dissolution a été actée en conseil des ministres le 27 juin) avait été, lui, formellement interdit par le préfet du Rhône comme de nature à provoquer des « troubles de l’ordre public ».

La Rédaction

Un commentaire

  1. La procédure de dissolution visant le groupe identitaire lyonnais « Les Remparts » a été actée le 26 juin en conseil des ministres. Il s’agit donc là de la dernière décision prise par le gouvernement Attal avant la fin de la législature. Une décision hautement symbolique, qui montre quels sont les vrais adversaires d’Emmanuel Macron, et ses vrais complices puisque les militants lyonnais étaient depuis longtemps dans la mire de l’extrême gauche et du maire rouge-vert en particulier, Grégory Doucet, qui voulaient leur peau.
    En cas de duel RN-Renaissance au second tour, nul doute que les marxistes voteront Macron « pour faire échec au fascisme ».

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