Islam

Entre montée de l’islamisme et déclin généralisé, le cri d’alarme de Boualem Sansal !

De nouveau, le grand écrivain francophone Boualem Sansal, réfugié en France car poursuivi par les islamistes algériens, et qui vient d’obtenir la nationalité française, nous énonce nos quatre vérités. Dans son dernier livre publié au Cerf, Le français parlons-en !, il nous met de nouveau en garde contre la menace islamiste qui s’abat sur la France, encore et toujours. Il tire la sonnette d’alarme, lui qui a connu en Algérie les années de plomb et la guerre civile.

Dans cet entretien avec Alexandre Devecchio, il fustige les idées chrétiennes dévoyées, GK Chesterton aurait dit « Les idées chrétiennes devenues folles » surtout depuis Vatican II « qui est devenu une tête de pont à l’expansion de l’islam en terre chrétienne », il décrit le déclin inexorable de la France, du fait de ses gouvernements qui ne veulent pas lutter contre l’invasion migratoire.

Rappelant opportunément l’aphorisme de Nietzche dans L’Antéchrist « Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin », Sansal ne peut que déplorer « la décrépitude, la désagrégation, la violence, la saleté » qui s’abat sur notre malheureux pays. Comme tous les français qui ont connu la France d’avant, celle où il faisait si bon vivre, celle qu’avait décrite le grand écrivain allemand, Friedrich Sieburg, dans un livre bien oublié aujourd’hui, publié en 1929 : « Dieu est-il Français ? », tant notre patrie était alors considérée comme un pays de Cocagne. On employait aussi l’expression suivante : « Heureux comme Dieu en France ! ».

Boualem Sansal revient sur le patrimoine « philosophique, religieux, politique, économique, diplomatique, culturel, scientifique, technologique, hier fécond, fier, courageux, industrieux, productif, inventif », mais qui a laissé dépérir tout cela au profit du wokisme généralisé, de l’islamogauchisme, du mondialisme échevelé, de l’abaissement voire de l’abrutissement que génère notre système scolaire et universitaire, longtemps l’un des meilleurs au monde, avec les fameux hussards noirs de la république qui poussaient les meilleurs, souvent les plus modestes, à se dépasser.

Nous avions les meilleurs ingénieurs qui ont produits, grâce aussi à une main d’œuvre de qualité, les bateaux transatlantiques, les avions, le Concorde, les centrales nucléaires, Ariane, le TGV. Notre médecine, tenue certes par des Mandarins étaient alors la meilleure au monde. Notre langue, nos lois si subtiles et précises, faisaient que les traités diplomatiques s’écrivaient en français, que tous les dirigeants et diplomates du monde entier parlaient admirablement. Ne disait-on pas alors « France, terre des armes, des arts et des lois ».

Boualem Sansal distingue trois motifs essentiels, trois causes majeures de notre bérézina, qui s’enchevêtrent les unes aux autres. L’immense médiocrité de notre personnel politique, le poids gigantesque d’une immigration de très bas niveau qui refuse de s’intégrer « par esprit de supériorité religieuse » notamment, et enfin « l’enracinement sur notre sol d’un islam profondément archaïque…. dont on ne voit pas comment il trouverait les moyens de se réformer et de devenir cet islam des Lumières que ses chantres appellent de leurs vœux sans savoir de quoi ils parlent et sans chercher à deviner la suite. »

Pour Boualem Sansal les pires ennemis de notre pays sont les islamistes, les chantres des Lumières, et les Insoumis réunis, outre les apparatchiks des partis, les socialistes dégoûtés du peuple, les médias de service, les wokistes. Il rappelle qu’au moment de l’indépendance en 1962, l’Algérie disposait d’un patrimoine unique « moitié fourni par la nature, et moitié par la colonisation qui avait bien équipé la demeure en infrastructures diverses… ». La médiocrité des dirigeants, la corruption généralisée, ont tout dilapidé, faisant de ce pays une proie pour l’islamisme. Toute comparaison avec la France ne serait pas fortuite !

Dans son livre, Boualem Sansal met en exergue l’importance de la langue « c’est la magie absolue ». Et il précise « si nous ne pouvons pas nommer les choses, elles n’existent pas et nous cessons d’exister ». Il dénonce l’arabisation forcée de la langue en Algérie qui a « abruti le peuple ». Il regrette que le français en France « se dévitalise et devient du blabla postmoderne ». Car la baisse du niveau culturel est liée à la montée des tensions sociales et politiques et de préciser « oui l’arabisation a été un tournant calamiteux suivi d’un autre, celui de l’islamisation effroyable… ».

Il est nostalgique, comme nous le sommes tous, de l’époque où le français était « un trésor commun… on adorait lire, on adorait les grands écrivains qu’on apprenait à l’école, il évoque pèle mêle, Albert Camus, Jules Vernes, Alexandre Dumas. C’est un français d’Algérie, né en 1949, qui va devenir un écrivain algérien de langue française, et qui vient d’obtenir la nationalité française qui nous alerte, tel Cassandre sur les dangers mortels qui nous attendent si rien ne se passe.

Michel Festivi

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