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Malheur à qui “porte un prénom français de souche” !

Aux oubliettes MMes Georges-Paul Wagner, Tixier-Vignancour, Jacques Isorni ou Maurice Garçon et même Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, qui défendit Louis XVI devant le tribunal révolutionnaire et le paya de sa vie le 22 avril 1794 en passant sous le « rasoir national » — ainsi que sa fille Antoinette, son gendre, sa petite-fille Aline et l’époux de celle-ci (un Chateaubriand) , sa sœur ainée Anne-Nicole le suivant à l’échafaud le 10 mai, le même jour que Madame Elisabeth, sœur du roi martyr. En matière d’art oratoire au moins, la relève est en effet assurée.

Notre site annonçait le 2 octobre la tenue au Bataclan du concours d’éloquence organisé sous l’égide de l’École des Hautes Etudes commerciales (HEC) et dont les heureux finalistes étaient six lycéens, « racisés » pour trois d’entre eux. Sans surprise, ce sont ces derniers, champions de la tchatche, qui l’ont emporté. Dans l’ordre :  Martin Abikanlou, Josaphat Kabamba Mboma et l’hidjabisée Mariam El Ghaouty, nous a appris vendredi Eloquentia@HEC, organisateur de l’événement. Quant aux trois souchiens, filles ou garçon, regroupés à gauche (apartheid ?) sur la photo, ils peuvent aller se rhabiller.

L’Oréal : quand diversité rime avec rapacité

Président du conseil d’administration de HEC Paris depuis 2022, Jean-Paul Agon était auparavant le PDG du groupe L’Oréal dont il percevait un salaire royal — 9 millions d’euros en 2019 et jusqu’à 13,1 million les bonnes années, entre rémunération et dividendes. Ce qui ne l’empêchait pas, bien au contraire, de se faire chantre de la diversité. Ainsi déclarait-il fièrement au Monde le 12 juillet 2007 en parlant du recrutement à L’Oréal : « La loi nous interdit de compter le nombre de personnes issues de la diversité soit par le nom, soit par le lieu de résidence. Mais aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche… A partir du moment où, pour une catégorie de la population, il est plus difficile d’accéder à certains postes, il faut faire preuve de volontarisme. »

On voit que, dans ses nouvelles fonctions, M. le président persiste et signe en toute occasion. Édifiant exemple du combat capitalistique contre les nations, au nom de la seule logique de profit (conquête de nouveaux marchés exotiques) cachée sous la moraline de la discrimination positive. Qu’en aurait pensé le fils de pâtissier alsacien Eugène Schueller, fondateur de L’Oréal mais dont le patriotisme et la fibre sociale étaient chevillés au corps ? Héros de 14-18 (cinq citations, croix de guerre et Légion d’honneur à titre militaire), ce chimiste de génie qui pratiquait un paternalisme très apprécié de ses salariés devait devenir le principal financier du Mouvement social révolutionnaire, fondé par Eugène Deloncle et qui rejoignit ensuite le Rassemblement national populaire du socialiste (et plus tard, par haine du communisme, collaborationniste) Marcel Déat.

Une tache indélébile que s’acharnent à faire oublier ses successeurs et les profiteurs de son œuvre, dont sa petite-fille et seule héritière Françoise Bettencourt, épouse Meyers et férue d’hébraïsme, classée par Forbes en 2021comme femme la plus riche du monde et 7e milliardaire de la planète avec une fortune supérieure à 100 milliards de dollars. C’est dire que les jeunes filles de sa parentèle (ou de celle de l’oppulent président Agon) ne risquent guère de connaître le sort de l’infortunée Philippine, victime le 20 septembre de l’immigration sauvage — raison pour laquelle les manifestations à sa mémoire ont été perturbées par des gauchistes — alors qu’après ses cours, elle s’apprétait à rejoindre le foyer familial par les transports en commun.

Claude Lorne

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