Munich, sa pinacothèque, les rives de l’Isar, ses vieux quartiers, ses brasseries hospitalières, sa cathédrale dont lune des tours offre une vue incomparable sur les Alpes bavaroises, sa douceur de vivre… Voici qui, sans l’aide cette fois d’Elon Musk, va favoriser l’AfD allemande, « parti d’extrême droite » susceptible de devancer la SPD socialiste lors des législatives allemandes : deux mois après l’attaque du marché de Noël de Magdebourg où, le 20 décembre dernier, un véhicule conduit par un psychiatre saoudien se prétendant jusque-là bien intégré et même islamophobe, fit six morts dont deux enfants et des dizaines de blessés, un demandeur d’asile afghan a volontairement percuté le 13 février un groupe de piétons en plein centre de la capitale bavaroise.
Bilan : 28 blessés, dont l’un dans un état critique. Cruelle ironie : tout près de cette boucherie, Munich accueillait au même moment une conférence mondiale sur… la sécurité !
Foutez-vous de la criminalité, elle vous revient en pleine gueule
Cruelle ironie à Grenoble aussi où, la veille, un inconnu avait lancé une grenade dans un bar associatif du quartier « difficile » du Village olympique, blessant douze consommateurs, dont six grièvement, avant de prendre la fuite.
Or, interviewé le jour même dans Libération, notamment sur la montée — très critiquée par ses administrés — de la criminalité dans sa ville sinistrée par l’immigration et le narcotrafic, le maire Vert Éric Piolle répliquait : « À vrai dire, je m’en fous un peu. Quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu’on a gagné quelques batailles par ailleurs, car on peut toujours se dire qu’une ville n’est pas assez propre et pas assez sûre. »Et l’édile de fustiger ceux de ses pairs, socialistes compris, qui opteraient pour la répression : « Face à une situation tendue et au caractère ostentatoire du narcotrafic, des élus de droite et de gauche cèdent sur la vidéosurveillance sans regarder les études. On gigote pour donner l’impression qu’on ne lâche pas l’affaire, mais il faut résister au tourbillon médiatique. Il y a des fusillades partout. »
Autrement dit : l’insécurité n’est qu’un sentiment. Laissons donc faire, laissons courir, laissons tuer. A plusieurs reprises, le camarade Piolle a indiqué que, Grenoble étant trop petite pour un géant tel que lui, il se verrait à l’Élysée. Il n’est pas sûr que sa philosophie pour zadistes attardés séduise beaucoup d’électeurs dans un pays gangrené par la drogue et désespéré par les ravages qu’elle provoque, aussi bien parmi les dealers et les toxicomanes que dans l’ensemble de la population en raison de la délinquance qu’elle engendre aux dépens des victimes innocentes.
Claude Lorne
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Le 13 février, l’attentat à la voiture-bélier commis à Munich par un demandeur d’asile afghan n’a pas fait seulement 28 blessés, mais une quarantaine. Dont deux sont morts le 15 février : une petite fille de 2 ans, et sa mère. D’autres suivront sans doute. Mais qui s’en soucie ? Pour la gauche, seul le « sentiment de submersion migratoire » est criminel. À vomir…