La France Orange Mécanique, c’est aussi à Versailles !

Si un organe de presse quelconque s’amusait à réaliser un micro-trottoir pour demander aux passants ce qui leur vient immédiatement à l’esprit à l’évocation du nom « Versailles », on obtiendrait à n’en pas douter ces réponses : Roi-Soleil, Petit et Grand Trianon, le traité du même nom, la Chapelle royale, le potager du Roi, les grandes eaux nocturnes, peut-être aussi, Charles Le Brun, André Le Nôtre, Jules Hardouin-Mansart.

Et pour ceux qui sont un peu plus familiers de la préfecture des Yvelines, ils citeraient peut-être la cathédrale Saint-Louis, l’église Notre-Dame, le théâtre Montansier, le marché Notre-Dame ou encore l’hôtel de préfecture construit par l’architecte Amédée Manuel dans lequel furent hébergés successivement le roi de Prusse Guillaume Ier, Adolphe Thiers, le maréchal Mac-Mahon et enfin Jules Grévy.

Pour ceux encore connaissant d’un peu plus près la sociologie de la commune, ils parleraient peut-être de la présence importante des familles nombreuses, des militaires de père en fils et du taux de pratique plus élevé qu’ailleurs en France du catholicisme.

Mais il est à peu près certain que personne (ou presque) n’aurait l’idée de mentionner la délinquance et la criminalité.

Et pourtant…

Des attaques au couteau, à l’acide et des allumés en tout genre

Petit tour d’horizon non-exhaustif mais éclairant de l’évaporation progressive mais réelle de la civilité et de l’urbanité dans une commune telle que Versailles.

Le lundi 13 janvier 2025, vers 14h00, des policiers ont dû intervenir sur le parking de la place d’Armes du Château de Versailles car un automobiliste s’amusait à frôler les piétons avec sa Peugeot ou à freiner devant eux à la toute dernière seconde(1).

Seulement quinze jours plus tard, le 28 janvier, toujours au Château, un homme de 42 ans se présentant comme « Issa III, roi de Versailles » a frappé un agent de sécurité et tenté de pénétrer en force porte B, située rue des Réservoirs. Le monarque a été hospitalisé d’office après un examen psychiatrique(2).

Plus anecdotique, le 21 mars 2025, un transsexuel de 43 ans a été jugé au tribunal de Versailles pour avoir exhibé ses parties intimes à deux enfants après avoir descendu ses poubelles en tutu le 4 mai 2024.

Âgés de 6 et 10 ans au moment des faits, les deux enfants jouaient tranquillement au foot dans la cour de la résidence lorsque leur extravagant voisin n’a rien caché de son anatomie(3).

Beaucoup plus grave : le 16 janvier 2025, un certain Fouad M. menace de « faire péter » la station-service Total située rue des États-Généraux, d’égorger un homme avant de réciter des sourates coraniques et de lâcher un « Allah Akbar » bruyant(4).

Cinq jours seulement après l’incident de la station-essence, deux adolescents de 16 ans, scolarisés au lycée Jules-Ferry, ont lancé trois bouteilles contenant de l’acide chlorhydrique en direction de leur établissement. Une lycéenne a été blessée à l’œil. Lors de leur garde à vue, les deux hommes ont expliqué avoir vu une expérience sur Internet et avoir voulu la tester (5)…

Deux mois plus tard, le 26 mars 2025, deux « jeunes » d’une quinzaine d’années sont blessés lors d’une rixe au couteau sur la très passante avenue de Paris à deux pas du lycée Marie-Curie. D’après les premiers éléments de l’enquête, les suspects viennent visiblement de Vélizy-Villacoublay et les victimes sont versaillaises. Il pourrait s’agir d’un règlement de comptes(6).

Sexagénaire violée et séquestrée une nuit entière

Mais l’événement le plus grave et le plus terrible a eu lieu le 20 septembre 2023. Il s’agit du viol d’une femme de 67 ans qui avait été retrouvée nue, les poings liés et le corps couvert de traces de coups, dans la rue après une agression à son domicile. La femme avait été séquestrée la nuit entière.

L’homme avait d’abord exigé des bijoux et de l’argent. Mais sans attendre de réponse de la sexagénaire, il avait frappé la victime, l’avait ligotée et bâillonnée avec des fils électriques et un morceau de tissu(7).

Effondrement anthropologique

Plusieurs éléments structurels voire spécifiques à Versailles peuvent expliquer cette délinquance et cette criminalité : ville de plus de 80 000 habitants, présence de cinq gares (Rive Droite, Rive Gauche, Chantiers, Porchefontaine et Montreuil), destination touristique favorisant une délinquance d’opportunité, nombreux collèges et lycées sur le territoire de la commune attirant parfois aux abords des établissements vendeurs de drogue et autres racailles.

Mais au-delà de toutes ces raisons cette ville qui demeure magnifique n’échappe pas à l’ensauvagement et au processus de décivilisation qui frappent l’ensemble de la France et dont les causes sont connues : remplacement du peuple historique français par des populations issues du Tiers-Monde afro-oriental(8), justice pousse-au-crime à force de laxisme, écroulement de la branche psychiatrique du monde hospitalier (lui-même en piteux état) laissant dehors des individus qui devraient être logiquement enfermés, disparition de principes élémentaires du savoir-vivre et du savoir-être touchant TOUS les groupes sociologique, ethnique et culturel, réification de l’Autre vu comme une simple variable d’ajustement en fonction de ses propres intérêts immédiats, effondrement anthropologique global marqué notamment par la baisse tendancielle du QI.

La dystopie progresse. Partout. Y compris dans la belle ville de Louis le Grand.

Maurice Gendre

(1) Article du 14 janvier 2025 de François Desserre pour 78actu.

(2) Article du 29 janvier 2025 de Camille Pagenaud pour Le Parisien.

(3) Article du 21 mars 2025 de François Desserre pour 78actu.

(4) Article du 16 janvier 2025 de Véronique Beaugrand pour Le Parisien.

(5) Article du 21 janvier 2025, modifié le 5 février 2025 de Véronique Beaugrand, Camille Pagenaud et Stéphane Corby pour Le Parisien.

(6) Article du 26 mars 2025 de Jade Dübbe pour Le Parisien.

(7) Article du 29 septembre 2023 publié dans Ouest-France.

(8) Rappelons les propos de Michel Poniatowski dans Que survive La France, ouvrage paru en 1991 : « Son âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri-ethnique et pluri-culturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer (…) Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’immigration africaine et notamment musulmane. Si tel n’est pas le cas, la France aura deux visages : celui du « cher et vieux pays » dont parle le général de Gaulle et celui du campement avancé du tiers monde africain.

Si nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours. Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées. Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes. Nous allons vers des Saint-Barthélémy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression. Les mesures à prendre sont sévères et il ne faudra pas que le vieux pays frémisse de réprobation chaque fois qu’un charter rapatriera des envahisseurs illégaux. Il faut donc ainsi que ce cher vieux pays restitue à l’état sa place normale. Les libéraux l’ont affaibli, les socialistes l’ont détruit ».

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