Les élections présidentielles ont débuté ce dimanche en Roumanie, avec l’ouverture de près de 19 000 bureaux de vote à travers le pays. Près de 18 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes. À l’étranger, le scrutin a commencé vendredi et se poursuit sur trois jours.
Onze candidats se disputent la présidence, parmi lesquels quatre indépendants et sept représentants de partis ou d’alliances politiques. Selon les derniers sondages, les principaux prétendants au poste sont: George Simion, leader de l’Alliance nationaliste pour l’union des Roumains, Crin Antonescu, ancien président du Sénat et figure des libéraux (candidat unique de la coalition au pouvoir, qui réunit le Parti social-démocrate (PSD), le Parti national-libéral (PNL) et l’Union démocratique des Hongrois de Roumanie (UDMR), Nicușor Dan, maire de Bucarest (indépendant), l’ex-premier ministre Victor Ponta (également indépendant) et Elena Lasconi, candidate du parti de centre-droit Union pour sauver la Roumanie (USR).
Il s’agit d’élections répétées, à la suite de l’annulation du premier tour des élections présidentielles fin 2024 par la Cour constitutionnelle de Roumanie. Lors du premier tour, qui s’est tenu le 24 novembre, le nationaliste Calin Georgescu avait recueilli le plus grand nombre de voix. La Cour a suspendu le processus électoral, invoquant des accusations de financement illégal de la campagne de M. Georgescu, des cyberattaques contre les infrastructures numériques utilisées lors du scrutin, ainsi qu’une ingérence présumée mais non prouvée de la Russie. Cette décision sans précédent a suscité une vive polémique en Roumanie et à l’international. Toutefois, le gouvernement a pris acte de l’arrêt de la Cour et a organisé ces nouvelles élections présidentielles.
Si aucun candidat n’obtient plus de 50% des voix au premier tour, un second tour se déroulera le 18 mai.
La rédaction