Il y a exactement dix ans, le grand journaliste d’investigation Emmanuel Ratier lançait un centre d’étude et d’archivage consacré aux partis, mouvements, journaux, revues de la droite nationale. Basé dans le centre de la France, cet « institut » qui s’adresse aux hommes et femmes politiques, mais aussi aux chercheurs, écrivain, journalistes, étudiants, voire … collectionneurs, a rapidement rassemblé une documentation exceptionnelle, sur 900 mètres carrés.
Malheureusement Emmanuel Ratier devait être enlevé à notre affection avant même l’inauguration officielle. C’est pourquoi, avec le soutien de sa famille, le centre d’études qu’il avait imaginé a pris désormais le nom d’Institut Emmanuel Ratier (IER).
Le volume d’archives concerné est exceptionnel, et cette semaine, par exemple, l’avocat Thierry Bouclier et l’essayiste Jean-Yves Le Gallou nous sollicitaient pour retrouver qui des articles de Michel de Saint-Pierre, afin d’étoffer une biographie sur le grand écrivain catholique, qui des informations précises sur un procès datant de 1993.
Outre la collecte, la réception et le classement d’archives, l’accueil de visiteurs (nous avons deux chambres équipées pour loger les chercheurs de passage), l’Institut Emmanuel Ratier tient un colloque annuel, en principe en septembre de chaque année, avec table ronde et exposition.
En septembre 2024 le thème était donc « L’anticommunisme, une histoire qui reste à écrire ». Elle reste à écrire, hélas, serait-on tenté d’ajouter.
L’Institut a décidé de publier chaque année, à l’issue de ces réunions de septembre, un album très illustré grâce aux collections de l’IER.
Pour nous parler de l’anticommunismme, nous avions, l’an dernier, rassemblé Pierre Touline, Jean-Claude Rolinat, Eric Delcroix, Francis Bergeron, Françoise Monestier, et Thierry Bouclier, en présence de nos grands anciens Bruno Gollnisch et Philippe Conrad, qui nous sont spécialement chers .
L’an prochain, nous prévoyons, les 13 et 14 septembre, de nous rassembler sur le thème des « écrivains maudits et politiquement incorrects », d’hier et d’aujourd’hui, avec le concours d’associations qui défendent leur mémoire et combattent les censures rampantes ou revendiquées.
Bien entendu ce programme sera rappelé et commenté à plusieurs reprises d’ici la mi-septembre.

Une documentation exceptionnelle, des collections considérables
Pourquoi un album annuel, avec une iconographie aussi importante ? L’Institut Emmanuel Ratier n’a pas vocation à organiser des colloques savants pour éminents spécialistes de l’histoire politique de notre pays. Nos locaux ne s’y prêteraient d’ailleurs pas forcément. Notre vocation est de mettre au service de ceux que cela intéresse ou de ceux qui en ont besoin, une documentation exceptionnelle, des collections considérables qui tendent à l’exhaustivité. Emmanuel Ratier voulait, comme le rappelle Françoise Monestier, membre du bureau de l’IER, dans l’introduction de l’album, « bâtir une maison commune de l’héritage écrit de notre civilisation française » et « transmettre aux générations suivantes la mémoire européenne ». Ces albums illustrent mieux que de longs discours, nous semble-t-il, la richesse et la qualité des archives de l’IER, qui sont à votre service, sans esprit de chapelle. Nos archives reflètent l’extrême diversité d’opinions de ceux qui ont écrit et publié ces ouvrages et ces journaux. Nous ne prenons pas parti, nous mettons à disposition.
Améliorer toujours plus la visibilité et la pertinence de nos travaux
Ce travail sans exclusive nous a permis de faire jouer de multiples synergies, par exemple avec l’Atelier Fol’Fer ou avec les publications de Synthèse nationale, pour améliorer toujours plus la visibilité et la pertinence de nos travaux
Pour tous les ouvrages et publications que l’on nous dépose, quand nous les possédons déjà nous avons à cœur d’en faire profiter des bibliothèques, des communautés, des écoles, ou encore de courageuses librairies qui se montent
En outre parmi nos projets, il y a aussi l’hypothèse d’un second centre de documentation, qui serait basé dans le nord de la France, pour faciliter l’accès aux sources, et sécuriser au maximum nos collections.
Avec vous nous relevons ces défis.
Agathon
L’Anticommunisme. Une histoire qui reste à écrire. Par Francis Bergeron, Thierry Bouclier, Eric Delcroix, Jean-Claude Rolinat & Pierre Touline, Institut Emmanuel Ratier et Atelier Fol’Fer, 48 pages, format BD, très richement illustré.