La justice sait parfois être expéditive. A l’aube du 2 juin, un homme de 27 ans s’était emparé d’un Coran dans la mosquée Errahma de Villeurbanne puis l’avait brûlé devant l’édifice. Le 30 juillet, le profanateur a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon bien qu’il fasse de longue date l’objet d’un suivi psychiatrique et soit placé depuis deux ans sous curatelle renforcée, preuve de son extrême fragilité.
Dura lex sed lex ? Mais la sévérité de ce verdict contraste cruellement avec les peines, presque toujours assorties du sursis, prononcées à l’encontre (ou en faveur ?) des profanateurs de cimetières chrétiens et des incendiaires d’églises.
Il est vrai que les actes antichrétiens sont désormais si nombreux (322 ont été enregistrés pendant le seul premier trimestre 2025, contre 284 sur la même période en 2024, soit une hausse de 13 %) qu’il faudrait doubler le nombre de magistrats pour juger leurs auteurs, pourtant souvent récidivistes.
Dans le VIe arrondissement de Paris, boulevard du Montparnasse,l’église Notre-Dame-des-Champs a ainsi été incendiée en l’espace de 24 heures, les 23 et 24 juillet, et elle a dû être fermée aux fidèles. Mais qui s’en soucie ? « Les dégâts n’ont été que matériels », précise Le Figaro. Affaire classée, donc.
La préfète au champ… d’honneur
En revanche, et pour en revenir à la capitale des Gaules, interrogée sur la recrudescence des vols avec violences à Lyon, notamment dans les transports en commun, la préfète du Rhône Fabienne Buccio risque de payer très cher sa franchise puisque, soulignant un « sentiment d’impunité » général, elle vient de déclarer tout net :«Quand on regarde les personnes interpellées, 60 % sont des personnes en situation irrégulière et dans ces 60 %, la moitié sont des ressortissants algériens. »
La plupart du temps en situation irrégulière mais depuis un an, comme l’indique le site LyonMag, « aucun laissez-passer n’a été délivré par le consulat d’Algérie à Lyon, ce qui rend les expulsions inapplicables. Les deux centres de rétention administrative sont pleins. Et sans possibilité de reconduite à la frontière, les personnes retenues sont libérées automatiquement au bout de 90 jours, délai légal maximum. »
Vive la France !
Claude Lorne
Ne laissez pas s’éteindre les voix dissidentes, faites un don au Nouveau Présent!