Victime d’un diabète sévère, Annick Ferrer, née Surrugue, n’en est pas moins restée jusqu’à ses derniers jours une militante exemplaire avant de connaître une fin paisible le 3 juillet, âgée de 79 ans, à son domicile de Rueil-Malmaison.
Angoissée par le déclin et l’envahissement de la France, férue d’histoire contemporaine, elle se dévouait sans compter pour les associations ou les mouvements qui lui étaient chers. Les plus anciens, abonnés aux fêtes des Bleu-Blanc-Rouge, ne manquaient pas le stand de la Bretagne dont, tout à la fois si fragile et si courageuse, elle était un pilier, cependant que Jean-Claude, son époux, arpentait les allées déguisé en cheikh du désert. Tous deux étaient de fidèles lecteurs du quotidien Présent. Que Jean-Claude Ferrer et ses enfants, Nathalie et William, trouvent ici l’expression de notre profonde sympathie dans le deuil qui les frappe.
La Rédaction
J’ai un peu connu le si sympathique couple Ferrer. Ancien typographe de presse, Jean-Claude s’est, après sa retraite, voué à sa passion, la tapisserie, et il est devenu un lissier très estimé.
Toutes mes condoléances à la famille après la mort d’Annick.