Mélenchon

L’axe Macron-Mélenchon contre notre peuple

A peine connues les estimations au soir du premier tour des législatives (environ 34% des suffrages pour le Rassemblement t national, 28% pour le Nouveau Front populaire et 10% pour ce qu’il reste des Républicains), c’est Jean-Luc Mélenchon qui donnait le ton. Tout comme, après le double séisme de la vague RN aux élections européennes et de la subséquente dissolution, de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron (aux fins de « clarification », prétendit celui-ci), le grand timonier de la NUPES avait imposé un néo Front populaire allant du social-démocrate Raphaël Glucksmann au trotskiste Poutou, patron du Nouveau Parti anticapitaliste, il a cette fois lancé le mot d’ordre de désistement des candidats « républicains » dans toutes les triangulaires dont les « fascistes » risquaient de sortir vainqueurs au second tour.

Une injonction immédiatement reprise avec enthousiasme par le Premier ministre Gabriel Attal, lui-même en ballottage dans son fief des Hauts-de-Seine — où il avait obtenu 61% des voix en 2022

Macron-Mélenchon, même combat ? Eh bien oui, aussi surprenant que cela puisse paraitre aux yeux des naïfs. Mais il est vrai que l’heure est grave, avec un ex-Front national crédité de 230 à 280 sièges au soir du 7 juillet, ce qui le ferait frôler la majorité absolue. Aisément atteignable avec le débauchage de quelques députés non-inscrits. Au demeurant, si la Macronie a aussitôt répondu présent, Les Républicains ne se sont pas exprimés à l’heure où nous écrivons. Leurs caciques craignant sans doute de perdre des plumes dans cette union sacrée… et sacrément empoisonnée.

Car les Diktats prononcés par les dirigeants du NFP et de Renaissance ne sont rien d’autre qu’une intolérable atteinte au droit des peuples à s’autodéterminer. A tort ou à raison, le peuple français a accordé le 9 puis le 30 juin une nette préférence au Rassemblement national — qui « confirme sa place de première force politique » en France, se désolait aussitôt La Croix — et il serait amoral d’annihiler son choix par des tractations d’appareils au motif que l’accession du RN ne serait pas seulement une catastrophe économique mais signifierait aussi la « fin de la démocratie ».

Toutefois, qui, depuis des semaines, bafoue la voix du peuple et donc la démocratie, sinon l’ultra gauche multipliant les manifestations dont le ministre Darmanin a ordonné aux policiers de traiter leurs participants « avec tact » ? Quand bien même ceux-ci brandissent des drapeaux étrangers et se livrent aux pires débordements, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.

Quant au racisme viscéral qui, selon Mélenchon, serait le trait le plus caractéristique et le plus terrifiant du RN, on en connaît un autre exemple. Mélenchon lui-même qui, interrogé sur Hit Radio le 7 janvier 2016, confiait habiter dans l’un des quartiers les plus colorés de Paris car, expliquait-il, « Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus. C’est au-delà de mes forces.»

Est-ce pour cela qu’il met tout en œuvre pour accélérer le Grand Remplacement, auquel ses compatriotes (bruns aux yeux noirs inclus — voir le résultat du scrutin en Provence, où plusieurs députés RN ont été réélus dès le premier tour) tentent de s’opposer dans les urnes ?

Camille Galic

Un commentaire

  1.  » l’accession du RN ne serait pas seulement une catastrophe économique mais signifierait aussi la « fin de la démocratie ». »

    La fin de la démocratie ? Plutôt la fin du « système », de leur système si favorable à leurs intérêts particuliers .

    Et puis :  » qui « confirme sa place de première force politique » en France, se désolait aussitôt La Croix :
    se désolaient La Croix, RCF, l’épiscopat français etc … Un épiscopat pieusement régimiste, comme il se doit .

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