9 mai

Grand succès de la marche en hommage à Sébastien Deyzieu

Curiosité médiatique depuis quelques années, l’hommage annuel à Sébastien Deyzieu se tient pourtant depuis plus de 30 ans. Habituellement organisée le 9 mai, la commémoration s’est tenue cette année, hier, samedi 10 mai, et a connu un très franc succès, doublant largement son nombre de participants par rapport à la précédente édition.

Entre 1 600 (sources policières) et 2 000 personnes (selon l’organisateur) s’élancent de Port Royal à la rue des Chartreux, là où Sébastien Deyzieu a chuté le 7 mai 1994. Le cortège est impressionnant, les personnes rassemblées, à l’appel du Comité du 9 mai, s’élancent en colonnes, dans le silence. Les manifestants sont invités à marcher en ligne de quatre. Premier constat, les personnes qui marchent en ce 10 mai sont jeunes. Aucune, ou presque, n’a l’âge d’avoir connu Sébastien Deyzieu. Pourtant, ils sont là.

Deux tambours ouvrent la marche. Derrière eux, une grand et sobre banderole : « Sébastien Deyzieu, Présent ».

Puis viennent un étendard avec une croix celtique, une nuée de drapeaux à croix celtiques noirs et d’autres drapeaux reprenant le logo du C9M. Ces symboles sont ceux que portaient les militants nationalistes chassés par les sbires de Pasqua en 1994. La croix celtique, bien qu’emblème nationaliste né après guerre, suscite bien des fantasmes et excite les journalistes acculturés qui se plaisent à prétendre y voir un « signe nazi »…

Le cérémoniel de la marche intrigue, voire impressionne, certains badauds mais celle-ci se veut avant tout digne et solennel. Et respectueuse de la mémoire d’un jeune homme d’un vingtaine d’années, mort en 1994 lors d’une manifestation, dans des circonstances qui ne sont toujours pas totalement élucidées à ce jour.

Parmi les marcheurs, nombreux sont ceux vêtus de noirs et de maillots à l’effigie de groupes militants. A la lecture de ces vêtements, on comprend qu’on trouve là des gens venus de toute la France et même d’Europe (des délégations de militants allemands, italiens ou encore hongrois sont visibles). La plupart des manifestants portent un cache-cou, notamment pour échapper à la meute des journalistes et « reporters », massivement d’extrême-gauche, cherchant à « identifier » des participants à cette manifestation pour mieux tenter ensuite de leur nuire, en nourrissant par exemple les fichiers des petits sycophantes de la mouvance « antifa ».

Tout au long du cortège, escorté par un service d’ordre identifiable à sa tenue, le pas est lent, offrant à chacun le temps du recueillement.

Les chiens du système aboient…

Le fait que les patriotes commémorent leurs morts n’est pourtant pas du goût de tous. Jamais avare d’indignité, l’extrême gauche se distingue en insultes, anathèmes et gestes provocants tout le long du parcours. Boulevard du Montparnasse, les antifas tirent même des feux d’artifices depuis le toit du centre commercial. Fort heureusement, personne n’est touché. Le cortège, silencieux jusqu’alors, entonne de façon déterminée le slogan « Europe, Jeunesse, Révolution afin » de couvrir les insultes. Les forces de l’ordre repousseront également quelques personnes souhaitant venir provoquer les participants à la marche.

Une poignée d’agités « antifas » suivra même l’intégralité du cortège, multipliant les insultes et espérant sans doute une réaction des manifestants afin de pouvoir pleurnicher ensuite en dénonçant « la violence d’extrême droite ». Mais de violence, même justifié, il n’y en eut aucune. Les nationalistes étaient là pour honorer la mémoire des leurs, pas pour offrir une tribune médiatique à quelques crasseuses à cheveux verts et quelques vieux boomers en manque de sensation. Dans la même veine, les nombreux rubricards spécialisés sur l’extrême droite étaient également de sortie. Certains titillant quelques peu le service d’ordre, en vain. Daphné Deschamps de StreetPress convenait même auprès de Jean-Eudes Gannat de la liberté d’action des journalistes et de leur tranquillité. Rien à voir avec ce que peuvent subir un Vincent Lapierre ou un Jordan Florentin toute l’année face aux nervis du camp d’en face…

A l’arrivée rue des Chartreux, après quelques discours pour rappeler qui était Sébastien Deyzieu et le sens de son combat, plusieurs gerbes ont été déposées. Le chant des Lansquenets a alors retentit dans Paris. Les militants se sont ensuite dispersés dans le calme.

Bilan de la journée : une extrême gauche qui joue l’indignation aidée par une ribambelle de journalistes-militants. Aucune casse ni dégradation à déplorer le long du parcours. Quelques nervis antifas interpellés par les forces de l’ordre. Un député RN qui devrait tourner plusieurs fois les doigts dans sa poche avant de tweeter… Mais surtout, plusieurs centaines de personnes qui marchent dans le calme pour rappeler que le combat nationaliste et anti-impérialiste de Sebastien Deyzieu n’était pas vain. Quand la mémoire se souvient, le flamme se maintient.

Jean Ernice

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