Le 12 septembre, l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin et son successeurs Bruno Retailleau pouvaient se targuer de la baisse de la délinquance (- 8% sur un an) dans les transports en commun français où l’on aurait compté en 2024 seulement 107 080 victimes de vols, violences ou escroqueries, chiffre le plus bas enregistré depuis 2016 — mais qui ne prend évidemment en compte que les plaintes déposées.
Transports en commun : d’où viennent 89% des délinquants ?
Le nombre des méfaits est en réalité très supérieur car une partie des victimes, sûres qu’on ne retrouvera pas leur voleur ou leur agresseur, négligent de se manifester quand il n’y a pas eu coups et blessures ou vol de cartes bancaires et de papiers d’identité.
Le mois dernier, Corinne Simon, préfète déléguée auprès du préfet de police des Bouches-du-Rhône, estimait sur TF1 à 67% la part des étrangers impliqués dans la criminalité à Marseille, ville comptant de surcroît nombre de Français de papier, donc non pris en compte. Selon Valeurs actuelles, la surreprésentation est identique à l’échelon national puisque 74 % des vols, 41 % des agressions sexuelles et 28 % des agressions physiques commis dans les transports en commun, avec une pointe en Ile-de-France, seraient d’importation puisque « les étrangers représentent 89 % des mis en cause pour vols sans violence, 84 % pour les vols, 43% des agressions physiques et 62% des agressions sexuelles ».
Si, selon notre confrère citant l’analyste Marc Vangard ayant eu accès aux statistiques de la Place Beauvau, « les étrangers originaires du Maghreb [donc, répétons-le, naturalisés non compris] sont “une surreprésentation complètement hors-norme” avec 43 %, les ressortissants d’Afrique subsaharienne apparaissent davantage dans les agressions physiques avec 10 % ».
En ce qui concerne les violences sexuelles, 14% d’entre elles sont commises par des Afghans, 11 % par des Pakistanais et 9% par des originaires du Bangladesh voisins, soit près du tiers du total alors que ces communautés immigrées (et musulmanes) sont encore relativement marginales chez nous. L’islam, « religion de paix et d’amour » ? Ça dépend quelle sorte d’amour.
A noter pour finir qu’en 2024, les 22 métropoles françaises qui, de Nantes à Nice, ne représentent que 29% de la population mais où affluent les migrants, ont enregistré à elles seules 80% des victimes.
Charly Kirk ostracisé par notre nomenklatura
On le sait, le jeune nationaliste états-unien Charlie Kirk était abattu le 10 septembre lors d’un meeting dans une université de l’Utah par Tyler Robinson, un jeune Blanc « antifasciste radicalisé » et concubin d’un transgenre. Dans une vidéo (1) qui, avec le recul, serre le cœur, Kirk accusait Emmanuel Macron d’encourager l’immigration en France — dont il admirait la contribution exceptionnelle à la civilisation occidentale —, ce qui ne pouvait aboutir qu’à « une tragédie ». Et il nous adjurait de rester fidèle à nos racines et de ne pas nous laisser envahir, sous peine de perdre notre âme et de laisser notre pays devenir une jungle.
C’est sans doute pour cela que deux de nos anciennes Excellences se sont déchaînées contre lui dès le lendemain de sa mort. D’abord l’ex-Premier ministre chiraquien Dominique Galouzeau, dit de Villepin comme Giscard était d’Estaing, a refusé sur France Info à cet « extrémiste de droite » le titre de « martyr » que lui avait décerné Donald Trump. Puis Nathalie Loiseau, ex-ministre des Affaires européennes et depuis 2019 eurodéputé, coordonnatrice du groupe Renew Europe (en anglais dans le texte, malgré le Brexit) a pris le relais, outrée qu’elle était par la demande d’une minute de silence réclamée à la mémoire de Charlie Kirk au Parlement européen par le groupe Patriotes pour l’Europe que préside Jordan Bardella. « Honte de voir l’extrême droite réclamer un hommage à un homme qui bafouait toutes nos valeurs : homophobe, antisémite, raciste, défenseur de l’esclavage. Qu’il ait été victime d’un crime odieux ne fait pas de lui un héros… Un hommage à un suprématiste, masculiniste, prorusse, complotiste, non, franchement non », a posté sur « X » cette belle âme, peu sensible au fait que l’assassinat de Kirk prive deux petits enfants d’un père.
Une position indécente de la part de celle qui, sous son doux nom de jeune fille, Ducoulombier, était très lié à Christophe Bay, un haut fonctionnaire devant contribuer plus tard au programme de Marine Le Pen pour la présidentielle 2017, et se portait dans les années 80 candidate aux élections étudiantes de l’Institut d’études politiques de Paris sous l’étiquette de l’Union des Étudiants de Droite. Façade respectable du fameux GUD (Groupe Union Droit) où elle côtoyait sans gêne apparente Frédéric Chatillon, Axel Loustau et autres infréquentables dont elle prétend aujourd’hui n’avoir « pas perçu » à l’époque la nocivité foncière. Alors que le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne cachaient pas leur jeu.
Est-ce pour gommer ce passé devenu « embarrassant » que cette macroniste (et arriviste) de choc en rajoute dans l’ignominie ou pour se rappeler à l’attention d’un public qui — à juste titre — avait totalement oublié son existence ? Alors que Charlie Kirk, lui, restera dans l’histoire de l’Amérique. Comme le « raciste » George Wallace, indéboulonnable gouverneur de l’Alabama, remarquable orateur et candidat à la Maison-Blanche quand les cinq balles tirées sur lui par le gauchiste Arthur Bremer le 15 mai 1972 stoppèrent net son ascension, le laissant hémiplégique, contraint de se déplacer en fauteuil roulant et pratiquement incapable de s’exprimer.
L’avertissement de Charlie Kirk aux nations européennes a été entendu et compris par les Anglais : le 13 septembre, nos voisins ont été plus de cent dix mille (selon la police) à manifester à Londres à l’initiative du dynamique — et pour cela persécuté par la justice — Tommy Robinson, dans une marée d’Union Jack, contre l’« immigration-invasion » dénoncée en 1981 par Giscard — qui y avait puissamment contribué avec le désastreux décret de 1976 autorisant le regroupement familial. Ces protestataires veulent simplement « retrouver leur pays », rêve largement partagé de ce côté de la Manche.
Qu’attendent les farouches Gaulois pour réagir à leur tour ?
Camille Galic