Le 13novembre, alors que Donald Trump intimait au président de la Cour suprême israélienne de « gracier » le Premier ministre Netanyahou poursuivi ainsi que son épouse pour de multiples délits financiers, dont l’accaparement de fonds publics, Emmanuel Macron autorisait « l’ensemble des entreprises israéliennes de défense » à participer au salon de la sécurité intérieure Milipol qui se tiendra du 18 au 21 novembre à Satory.
En 2024, le gouvernement français avait — très logiquement — interdit l’accès de certaines entreprises israéliennes actives dans la guerre à Gaza à plusieurs salons de défense, notamment celui du Bourget, mais un porte-parole de Netanyahou avait averti que le maintien d’« une telle mesure aura[it] des conséquences dramatiques sur les relations bilatérales » entre nos deux pays., Macron a donc obtempéré. Certes, la doctrine adoptée en 2024 « reste valable mais, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain suite au cessez-le-feu, le président de la République a néanmoins décidé de permettre à l’ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent de participer au salon Milipol », a précisé l’Élysée. Alors même que Tsahal venait d’incendier une mosquée et d’abattre deux « terroristes » dans le territoire martyr.
Le même jour, dixième anniversaire de l’épouvantable massacre en 2015 de 132 Parisiens et banlieusards par des commandos de Maghrébins djihadistes, qui firent aussi de nombreux blessés, Paris avait organisé de grandes cérémonies à la mémoire des victimes et le chef de l’État s’était longuement exprimé sur le thème « Plus jamais ça ».
Mais les gages donnés à Israël et à ses plus performantes industries militaires, dont les Palestiniens en général et les Gazaouis en particulier font les frais, ne sont-ils pas les plus sûrs moyens de nourrir l’islamisme militant dans un pays qu’islamise de plus en plus le Grand Remplacement ?
Camille Galic
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