Transgenre

Quel rapport entre le climat et les transgenres ?

Dans son édition du 21 novembre, La Croix se réjouit du nombre croissant de dignitaires religieux présents à la COP 30 censée étudier et surtout endiguer le changement climatique, même si le choix par le Brésil, pays hôte cette année de cette grand’messe, de la ville de Belém toute proche de l’Amazonie n’est pas le meilleur en raison de l’incessant ballet aérien causé par la conférence.

Mais c’est un tout autre scandale que le même jour, sur son site internet, le quotidien dit catholique dénonçait avec force : « Le “Plan d’action genre”, une feuille de route destinée à guider les politiques climatiques en y intégrant les questions de genre, fait l’objet d’une bataille acharnée lors de la 30e conférence des Nations Unies sur le climat. L’Iran, l’Arabie saoudite et la Russie portent les attaques les plus vives contre le texte. » Et, horribile dictu, « le Vatican est également accusé de freiner les discussions ».

Peut-on nous expliquer le rapport entre le dérèglement du climat et les transitions de genre ? Qui n’ont, hélas, rien de cas isolés. On en comptait près de 9000 en 2020 dans la seule France selon notre Sécu qui rembourse intégralement les très coûteux traitements, aussi bien chirurgicaux et pharmaceutiques que psychanalytiques accompagnant ces « thérapies ». Dont le rythme s’accélère en raison de la propagande effrénée menée par les apprentis-sorciers, du Planning familial-sic notamment, sous la pression des laboratoires et de chirurgiens qui se font payer à prix d’or.

Le rôle du Saint-Siège est donc bien de freiner — à tout le moins — ces aberrations sociétales qui engendrent tant de troubles chez les patients dont beaucoup, le temps passant, se révèlent victimes. Malheureusement sans espoir de guérison dans leur cas, les lésions étant irréversibles.

Car transition de genre ou pas, le sexe de tout être humain reste immuable. Comme le disait un légiste anthropologue : « Quand j’examine un squelette, je vois immédiatement si c’est celui d’un homme ou d’une femme. » Avis aux Drag Queens et aux ados qui rêvent de les imiter. Avec les encouragements de La Croix qui pousse à la roue.

Au fait, que pense cette feuille qui, abandonnée par ses lecteurs, ne survit que grâce aux subventions gouvernementales, soit 4,9 millions d’euros en 2023 au titre, prière de ne pas rire, de l’« aide au pluralisme », de la scandaleuse publicité (photo prise par notre fidèle lectrice Anne S.) affichée dans de nombreuses stations de métro parisiennes en faveur de Gleeden, première « application de rencontres extra-conjugales » ? Argument choc de cette pub : « Contrairement à l’antidépresseur, l’amant ne coûte rien à la Sécu ». Sauf évidemment s’il offre en prime une grossesse non désirée ou une maladie sexuellement transmissible ; auxquels cas la Sécu — l’Etat en l’occurrence — devra casquer.

Rappelons que, l’an dernier, la RATP et Mme Valérie Pécresse, présidente paraît-il de droite de la région Ile-de-France dont dépendent les « mobilités », avaient refusé avec horreur d’accueillir toute publicité pour le livre de Jordan Bardella. Et même refus formel réitéré il y a quelques semaines à l’encontre du film Sacré Cœur sur la vie de sainte Marguerite-Marie Alacoque. Consolation : comme la morale triomphe parfois, ce film à très petit budget, moins d‘un million d’euros, a déjà enregistré 500 000 entrées par le seul bouche-à-oreille. Plus que toutes les productions réunies (et toujours encensées) de Bernard-Henri Lévy !

Claude Lorne

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