Masculinité

France Culture vous présente « l’homme nouveau »

Certains entretiens sur France Culture sonnent un peu comme une citation poétique de Sacha Guitry : « Il y a des gens qui parlent, qui parlent, jusqu’à ce qu’ils aient enfin trouvé quelque chose à dire ».

C’est ce qui advient lorsque le service public met en avant la pensée d’une journaliste de rupture, « autrice », spécialiste du genre, Aline Laurent-Mayard.

Oui car grâce à elle, nous savons désormais ce qu’est la nouvelle masculinité. Au fond, ce n’est pas autre chose que l’acteur franco-américain, Timothée Chalamet. Âgé de 27 ans, à l’allure un peu androgyne, que certains ont peut-être vu dans le film DUNE.

Mais qui est vraiment cette nouvelle égérie de l’homme moderne ?

A première vue et pour la journaliste, une sorte d’anti-papacito qui ose « s’affranchir des codes ». L’homme vrai, c’est lui désormais. Il porte « des bijoux, des vêtements de satin ou encore des coupes ajustées au niveau de la taille par exemple ».

Et Thimothée, il est vraiment chouette, parce que lui, « il parle de ses sentiments, il dit qu’il va voir un psy et il écrit ses pensées quand ça va mal ».

La nouvelle masculinité selon France Culture

On serait alors tenté de dire que c’est « juste trop bien ». Mais ce n’est pas tout car selon la grande spécialiste de la masculinité, ce qui change vraiment, c’est que le nouvel homme aujourd’hui, accepte d’être « gentil » C’est l’épaule sur laquelle la dépressive de 43 ans pourra s’épancher, sans risquer de se faire malmener par l’horrible hétéro sorti d’une séance « haut du corps » de chez Fitness Park et qui ne pense qu’à regarder son match de foot bidonné, bière à la main.

Puisque ces chantres des théories genrés n’en sont pas à un cliché près, et qu’il faut absolument déconstruire, ils peuvent se permettre d’affirmer tout et n’importe quoi de façon quasi-scientifique. En effet, selon eux, l’homme « d’avant » ne pensait qu’à avoir des muscles et à rouler, et il buvait de l’alcool et il se droguait.

Globalement, on a d’un côté, Jean Gabin, Bruce Willis et John Wayne qui représentent à eux seuls, tous les maux machistes de la terre et de l’autre, la jeune génération façon « jean slim » et « colliers de perles ».

Oui parce que figurez-vous que pour Madame Laurent-Mayard, la masculinité est évidemment toxique et qu’à « l’heure actuelle, les muscles ne servent pas à grand-chose ».

L’argument principal de cette femme parait d’ailleurs incontestable : « Si on doit sauver la planète d’un champignon qui nous transforme en zombie ou du réchauffement climatique, ce ne sont pas des muscles dont on a besoin ». Ah, c’était donc ça…

Toujours est-il que devant ces absurdités assenées à longueur de temps par des gens payés avec nos impôts, personne ne semble vraiment s’offusquer et monter au créneau. Or, d’abord, il faut expliquer que d’un point de vue strictement cinématographique, la journaliste se fonde sur une sorte de néant abyssal. Si le cinéma représente souvent l’homme comme fort, courageux et vaillant, ça n’est évidemment pas une espèce de généralité qui permet de tirer des conclusions aussi hâtives que maladroites. Il ne s’agit pas ici de faire l’histoire du cinéma, mais si l’on regarde les films de Marcel Carné, d’Henri Decoin, Marcel Pagnol ou encore Abel Gance, l’homme y est représenté dans sa pleine complexité, tantôt dur, tantôt sensible. Tous les acteurs ne sont pas des bêtes bodybuildés qui vivent un virilisme assumé. Gérard Philippe, Bourvil, Philippe Noiret, jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Patrick Dewaere, et on pourrait en citer mille autres, ne répondent pas aux critèrex benêtx de la journaliste.

Enfin et c’est ce qu’il y a de plus inquiétant, selon elle, la transformation de l’homme, est « une phase nécessaire si on veut venir à bout du patriarcat, mais elle n’est pas l’ultime étape. Il faudra toujours continuer à agir ».

Le délire ne s’arrêtera donc jamais… Jusqu’où seront-ils prêts à aller pour déverser leur idéologie redoutable qui s’empare des cerveaux devenus mous ?

A l’heure où certains prônent le « droit à la paresse », peut-être devrions-nous, comme Guitry, admettre que « la paresse des imbéciles est une bonne chose pour tout le monde ».

Me Yves Arthémile

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