Valérie Pécresse, qui ne représente plus grand chose ni grand monde, veut montrer qu’elle bouge encore. Soit. Ainsi se réveille-t-elle : elle veut débaptiser le lycée Angela-Davis (il porte ce nom indigne depuis… 2018). Pourquoi maintenant ? Parce que ladite Angela Davis, octogénaire et raciste comme une teigne, a attaqué (en compagnie de quelques trublions ejusdem farinae) la France une fois de plus.
Cette fois-ci, on a droit à la dénonciation de « la mentalité coloniale de la France (…), en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ». On a l’habitude (Sandrine Rousseau et Mélenchon en disent autant et parfois pire)
Faut-il le (re)dire : dans les banlieues ethniques en général et les zones de non-France en particulier, il est criminel (mais ceux qui le font le font à dessein, ils savent ce qu’ils font) d’affubler des écoles, des collèges, des lycées, des salles publiques, etc., du nom de révolutionnaires sanglants. Voire, comme dans le cas d’Angela Davis, de terroristes communistes fanatisés.
Rappelons qu’en 2018, quatorze des dix-sept membres du Conseil d’administration de ce lycée de Saint-Denis avaient voté en faveur du choix d’Angela Davis (choix bien sûr validé par le maire communiste de l’époque, Laurent Russier). Vous confiriez vos enfants à de tels idéologues enmarxisés, vous ? Moi non plus.
Il faut dire que, pour eux, Angela Davis coche toutes les « bonnes » cases. Noire, lesbienne, chantre du Black Feminism, wokiste, LGBTQ+, indigéniste, racialiste, communiste fanatique. Une « icône des droits de l’Homme » comme ils disent… Mais une icône largement dévaluée et démasquée aux États-Unis. Dans un article très fouillé du Forward, la journaliste Cathy Young a notamment dénoncé l’escroque marxiste : « En ce qui concerne les régimes communistes, Angela Davis a montré un manque de préoccupation notable pour les causes qu’elle a défendues aux États-Unis, telles que les droits des homosexuels et les droits des femmes ». Angela Davis aura été (elle continue de l’être, même si ça n’intéresse plus personne) une complice active et un agent des pires régimes communistes (ce qui lui valut des honneurs ad nauseam en URSS, à Cuba, dans la RDA de l’époque, etc.).
Membre du Black Panther Party, un groupe terroriste des années soixante-dix, elle fut arrêtée à la suite d’une tentative de faire évader trois Noirs qui avaient assassiné un gardien de prison en 1970. Une tentative avortée, mais qui se solda par la mort du juge californien Harold Haley. Pris en otage : il avait été abattu d’une balle dans la tête. Par l’un des fusils qu’Angela Davis avait acheté l’avant-veille. Bel exemple pour nos banlieues…
Un lycée à son nom. En France. Aux États-Unis où tout – même le pire – finit par être digéré, ce n’est plus qu’une vieille chose (une sorte de Combi Volkswagen époque baba cool) que l’on visite comme une curiosité et que l’on sort à l’occasion pour la dépoussiérer.
En 2019, l’Institut des droits civils de Birmingham (sa ville natale en Alabama), un organisme pourtant très à gauche, a révoqué la récompense d’honneur (sic) que devait recevoir Angela Davis. En raison de son soutien exalté à BDS (Boycott Desinvestissement Sanctions), une association lancée par des Palestiniens, en 2005, et appelant à boycotter sur tous les plans, économiques, culturels, universitaires, sportifs, l’État d’Israël. Avec des outrances antisémites telles qu’elles ont fini par gêner même les thuriféraires de la vieille icône.
Alors chasser la terro-coco du lycée de Saint-Denis ? Sans doute. Et je propose de le rebaptiser Alain-Mimoun. Et puis, après, faudra s’occuper des collèges et des lycées Marx, Robespierre, Marcel Cachin et autres Jean Macé (féroce franc-mac s’il en fut) qui polluent le paysage et les intelligences.
Alain Sanders