blancs

“Tuez les fermiers blancs, tuez les bébés blancs !”

Volontairement ignorée par les médias occidentaux, la scène glace d’effroi (1) : le 29 juillet, dans le plus grand stade du Gauteng, la province de Johannesburg, le meeting organisé par les Combattants de la liberté économique (EFF, qui n’a rien de libéral ni même de libertarien) glace d’effroi : dans une marée de drapeaux rouges, près de cent mille Bantous survoltés, fanatisés et tous coiffés du béret rouge symbole de leur parti, acclament leur leader Julius Malema et chantent après lui à pleins poumons : « Dubul’ ibhunu », « Shoot the Boer » — abattez les Blancs, abattez les fermiers blancs !

RSA : quand l’arc-en-ciel tourne au rouge sang

Une obsession chez Malema qui se revendique de Lénine, de Trotski, de Mao Tsé-Toung, des Khmers rouges et du psychiatre antillais Frantz Fanon, icône des décoloniaux. En 2016, il assurait certes : « Nous n’appelons pas à tuer les Blancs, du moins pas pour le moment» mais son parti était alors marginal. Depuis, ayant doublé ses scores électoraux entre 2012 et 2019 pour frôler les 15% dans plusieurs régions et notamment le Gauteng, l’EFF est désormais la troisième formation la plus importante représentée au Parlement du Cap ainsi que dans les assemblées régionales. Et elle semble promise à un bel avenir puisque sa popularité augmente à mesure que l’Afrique du Sud, naguère le géant économique et industriel du continent noir mais aujourd’hui ravagée par la fuite des Blancs (plus de deux mille fermiers blancs ont été assassinés ainsi que leur famille depuis qu’en 1994, la Republik que j’ai connue prospère, et si sûre que je pouvais me promener seule sur le front de mer de Durban, a cédé la place à la « Nation arc-en-ciel »), la corruption endémique et l’incompétence des politiciens noirs, les tensions croissantes entre les différentes ethnies africaines, la drogue, la criminalité et le chômage, s’enfonce dans la misère.

Comme il faut trouver des boucs émissaires, les Whites en général et les Boers en particulier restés sur place sont tout désignés, ainsi que les « Indiens » d’ailleurs, et, pour mobiliser ses supporters et en recruter d’autres, Malema répète à l’envi que, débarrassé des intrus (bien que l’arrivée des Afrikanders ait précédé celle des Bantous), le pays redeviendra un Eden.

Où est la haine raciale ?

Alors que la réaction musclée de la petite Tunisie assiégée par des vagues de migrants africains suscite une indignation générale sous nos climats, de même qu’il y a cinq ans la riposte massive de la Birmanie contre les Rohingyas musulmans auteurs d’attaques djihadistes visant des cibles civiles et militaires, quel organe d’information européen a jamais dénoncé le danger constitué par l’EFF et son racisme virulent, risquant fort de faire tache d’huile ?

En revanche, de longues déplorations ont suivi les représentations de la pièce Carte noire nommée désir écrite et mise en scène, précisait Télérama, par « l’auteure et performeuse afro-militante Rébecca Chaillon ». Un spectacle phare du festival d’Avignon 2023, et annoncé à partir du 28 novembre au théâtre parisien (et d’État) de l’Odéon. A-t-on proteste parce que sofas et moelleux fauteuils étaient mis à la disposition des mélanodermes tandis que les visages pâles devaient se contenter de sièges branlants ou que, toujours selon Télérama extatique, « les artistes viennent faire une razzia de sacs, de chapeaux, de lunettes de soleil, d’éventails au milieu des gradins de spectateurs parfois récalcitrants » en une métaphore de la colonisation prédatrice, ou encore parce que la scène choc montre une Noire embrochant des bébés blancs ? Vous n’y êtes pas : ce que condamnent les belles âmes unanimes, en commençant par des élus FFI mais aussi macroniens, ce sont les récriminations des spectateurs, jugées « racistes ». La direction du festival d’Avignon estime même qu’« il est inacceptable de laisser sous silence ces déferlements de haine et témoigne de sa solidarité et de son soutien aux artistes ».

Tuer les bébés blancs semble pourtant être une obsession noire si l’on en juge par le fameux tube PLB sorti en 2018 par le rappeur Nick Conrad qui intimait : « Pendez les Blancs / Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs / Attrapez-les vite et pendez leurs parents / Ecartez-les pour passer le temps / Fouettez-les fort / Faites le franchement / Que ça pue la mort / Que ça pisse le sang. » Appel au meurtre entendu le 6 juin à Annecy par le musulman syrien Selwan Madj, alias Abdalmasih Hannoun et se prétendant chrétien, qui s’est acharné sur quatre très jeunes enfants —— de 26 à 36 mois. — tous européens.

Poursuivi en justice par plusieurs associations dont l’AGRIF de notre ami Bernard Antony et, avec du retard à l’allumage, la LICRA, le rappeur franco-camerounais — et fils de diplomate, s’il vous plaît ! — fut reconnu coupable en mars 2019 de provocation au crime et condamné à 5 000 € d’amende (avec sursis, notez bien) et au versement de 1 000 € de dommages et intérêts aux associations qui s’étaient portées parties civiles. Mais son avocat Me Appelbaum fit appel ce jugement pourtant très indulgent, qui fut annulé en septembre 2021 par les juges de seconde instance bien que Conrad ait entre-temps sorti un nouveau clip, Doux pays, où il beuglait entre autres : « J’ai baisé la France / Brûlé la France / Doux pays de mon enfance ».

Nul doute que s’il venait fantaisie au frénétique Julius Malema de venir dans ce « doux pays » et d’y recruter des imitateurs, les autorités françaises lui dérouleraient le tapis rouge.

Camille Galic

  1. https://twitter.com/xx17965797n/status/1685753052857339904?s=43

Un commentaire

  1. Bernard Antony a communiqué que L’agrif porte plainte contre cette odieuse parodie d’embrochement d’enfants blancs par des noirs à Avignon. Imaginons un seul instant le contraire !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *