Nice

Nice,1543-2023 : Catherine Ségurane, reviens !

Le 15 août 1543, Nice et son château sont bombardés par quelque cent-vingt galères franco-ottomanes, car François 1er est alors l’allié de Soliman le Magnifique pour faire échec à Charles Quint, placées sous le commandement du Kapetan Pacha Barberousse cependant qu’au sol, les troupes franco-turques donnent l’assaut à la porte Pairolière puis à la tour Sincaïre où des janissaires, dont l’un brandit l’étendard vert frappé d’un croissant d’or, parviennent à se hisser.

C’est alors que la lavandière Catherine Ségurane, juchée avec quelques soldats niçois sur le rempart et poussant un « cri sauvage », assomme l’assaillant avec son battoir à linge, lui arrache son drapeau qu’elle déchire avant de le jeter, en signe « de bravade et de mépris » nous dit l’histoire locale, au pied de la tour. Électrisées par cet acte de bravoure digne de la Beauvaisienne Jeanne Hachette, les maigres troupes niçoises parviendront à tenir le château jusqu’au 9 septembre 1543, quand arrive l’armée du duc de Savoie Charles III, qui provoque le départ précipité des coalisés franco-turcs.

« Nice est nôtre »

Près d’un demi-siècle (480 ans exactement) plus tard, si un hommage rituel est rendu chaque année à l’héroïne dont l’exploit est perpétué par le Club 15-43 qu’a fondé le libraire et ancien conseiller régional FN Benoît Lœuillet (1), où en est Nice ?

Déversoir des Africains dont ne veut plus l’Italie de Giorgia Meloni, Nissa la bella a vu les quartiers construits après 1962 pour accueillir les Français rapatriés d’Algérie se transformer en territoires occupés. Tels L’Ariane, les Liserons, les Moulins — celui-ci, d’où venait le djihadiste tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, auteur de l’attentat qui, le 14 juillet 2016, fit 86 morts et 500 blessés sur la promenade des Anglais, pourtant adjacent à l’aéroport et au mirifique centre économique et culturel dont rêve le maire Estrosi. Autant de lieux que fuient même, car « c’est l’enfer », les Maghrébins des première et deuxième génération tant la criminalité avec la guerre des gangs de la drogue et les incivilités de tous genres les gangrènent.

Les chauffeurs et les usagers des bus Lignes d’Azur se saluent en arabe, la moitié des mères venant chercher leurs enfants à l’école sont voilées et, contournant la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État et qui interdit à celui-ci de financer de nouveaux lieux de culte, la mairie accorde des baux emphytéotiques à très vil prix aux associations cultuelles musulmanes, auxquelles il prête aussi avec largesse des salles municipales — lire à ce sujet L’Imam Estrosi : demain à Nice, 20 mosquées ?, publié en 2014 par Philippe Vardon, conseiller régional EX-RN et conseiller municipal passé à Reconquête en 2022.

Signe de ce grand remplacement : la récente ouverture sur l’avenue de la Californie, à vingt mètres de l’illustre promenade des Anglais et de l’hôtel 5 étoiles Radisson Blu, d’un kebab halal tenu par un Algérien à l’enseigne de « Nissa Nostra », Nice est nôtre. Hommage à sa ville d’adoption ou prise de possession ?

Stéphane Galet

  1. https://europa-diffusion.com/fr/
  2. https://www.nice.fr/fr/actualites/commemoration-des-480-ans-du-siege-de-nice-annee-catherine-segurane?type=articles

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