hussard

Au Lys noir, le hussard frappe pour la douzième fois !

Depuis que la collection de romans policiers « non conformistes » Le Lys noir a été lancée, il y a maintenant six ans, Présent, dans sa version numérique comme dans sa version papier, n’a jamais manqué de vous parler des nouveautés. C’est que le projet Lys noir est un pari et une aventure. Il s’agit de raconter des enquêtes policières dans la tradition du Fleuve noir, qui fit le succès d’auteurs comme Peter Randa (le père de notre Philippe Randa), Léo Malet, et bien évidemment Frédéric Dard, alias San Antonio.

Les auteurs Fleuve noir penchaient nettement à droite. Ceux du Lys noir n’ont rien à leur envier, sur ce plan, comme sur le plan du talent. Les meilleures couvertures du Fleuve noir étaient signées par le talentueux dessinateur Gourdon. Celles du Lys noir sont réalisées par Orick. Elles sont très belles aussi, dans un genre différent.

Le 25e roman de la série est signé de Bruno Favrit, contributeur régulier de la série. L’aventure nous conduit dans les palaces de la côte niçoise où sévissent des crapules islamistes. Rassurez-vous, c’est du roman. Dans la vraie vie, les tueurs islamistes ne fréquentent pas la Côte d’Azur, n’est-ce pas ?

La série phare de cette collection du Lys noir est celle qui met en scène un personnage surnommé « le hussard », dont la vocation est de « nettoyer » notre cher pays de sa fange islamiste, et aussi « gauchiasse » pour reprendre le qualificatif désormais à la mode. Le hussard – de son vrai nom Julien Ardant – bénéficie de quelques complicités pour la réussite des missions qu’il se donne, à commencer par Alice, sa charmante sœur, qui travaille au ministère de l’Intérieur (ce qui lui permet d’aider discrètement son grand frère dans ses bonnes œuvres), et par Léopold von Kluge, un ancien mercenaire tatoué de partout, surnommé « Le Lansquenet » dans le milieu des « anciens », et qui a lui-même un inséparable ami, le dénommé Walther PPK, qui n’est autre que son pistolet. Le Walter PPK est aussi l’arme préférée de James Bond, c’est dire si cet ami-là est précieux ! Le hussard sonne l’hallali, est le douzième polar « Lys noir » mettant en scène ces héros. Et pour une fois c’est « Le Lansquenet » qui tient la vedette, et donc Walther PPK aussi, par la force des choses.

Des clins d’œil aux amateurs de littérature identitaire

Bruno Favrit compte à son actif une œuvre romancée non négligeable. Le hussard sonne l’hallali ne dépareillera pas l’ensemble. Les clins d’œil de l’auteur aux amateurs de littérature identitaire sont nombreux, ce qui ajoute au plaisir de la lecture.

Quand vous aurez lu ce polar, il est probable que vous chercherez à vous procurer les 24 autres titres. Attention : certains titres sont déjà épuisés, mais il reste la ressource d’Internet, il est donc encore possible, pour l’heure, de se constituer une élégante collection de ces nouveaux polars, sachant en outre que Le Lys noir publie ou réédite aussi des polars signés François Brigneau, Henry Coston, Henri Béraud, Madeleine Charnaux, voire Edgar Wallace, ce qui donne un sympathique panachage d’auteurs classiques (pas forcément connus pour leurs polars, d’ailleurs) et de jeunes talents.

Agathon

Le hussard sonne l’hallali, par Bruno Favrit, collection Le Lys noir, Ed. Auda Isarn, juillet 2023, 12 €.

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