En France, il n’est désormais plus possible de rendre hommage dans le calme à des enseignants égorgés gratuitement par des fanatiques islamistes. Ces banales (et bien inefficaces!) journées d’hommage sont désormais l’occasion pour nombre d’élèves de laisser s’exprimer leur haine du pays et des enseignants qui le représentent.
Ainsi plus de 350 perturbations et contestations ont été enregistrées dans des écoles françaises lors des hommages rendus aux enseignants tués par des extrémistes, selon le ministère français de l’Éducation. Un chiffre d’ailleurs sans doute sous-évalué, certains établissements cherchant – par peur ou idéologie – à masquer la réalité de ce qui se passe entre leurs murs
La veille, 179 incidents avaient été signalés, et dans tous les cas, les élèves perturbateurs devraient faire l’objet d’une enquête et d’une procédure disciplinaire.
« Pour les cas les plus graves qui s’apparentent à des menaces ou à de l’apologie du terrorisme, une exclusion immédiate des élèves est demandée aux chefs d’établissement, sans délai », précise le communiqué. Des incidents qui donnent une idée de la réalité du « vivre -ensemble » dans les cités françaises..
Lundi, toutes les écoles de France ont organisé des cérémonies d’hommage à la mémoire de Samuel Paty (un professeur d’histoire-géographie tué par un islamiste en octobre 2020) et à Dominique Bernard (professeur de littérature, poignardé lors d’une attaque dans un lycée à Arras).
La rédaction