Sur ordre de Delphine Ernotte, patronne de France-Télévision où elle ne « veut plus voir d’hommes blancs de plus de cinquante ans », c’est le chanteur Slimane qui a été choisi pour représenter la France à l’Eurovision.
Né en France de parents algériens, Slimane Nebchi s’était distingué en juin dernier, lors des émeutes du ramadan qui causèrent pour 850 millions de dégâts, non par sa voix mélodieuse mais par son hommage à Nahel Merzouk, dont la mort donna prétexte aux violences car il avait été abattu par un policier sur lequel il fonçait alors la mort que, âgé de 17 ans, il conduisait sans permis et à fond la caisse une Mercedes de plus de 50 000 euros immatriculée en … Pologne ! Commentaire de Slimane à l’époque sur Instagram : « Être horrifié par les images du meurtre [sic] de Nahel ce n’est pas être contre la police, c’est être horrifié par le symbole d’une république qui tue nos frères, nos enfants… C’est avoir un cœur qui bat, c’est profondément vouloir la justice… C’est comprendre avec effroi que la haine et le racisme ne se cachent plus depuis bien longtemps et même face à la pire cruauté qui est celle d’enlever la vie… »
On conviendra qu’une telle diatribe méritait bien récompense. Et l’on souhaitera au goualeur-procureur le même sort que son coreligionnaire le travelo Bilal Hassani : lui aussi candidat de la France (en 2019) à l’Eurovision, il chuta dans les profondeurs du classement malgré son prestige d’icône gay et le battage fait autour de lui. Du racisme, là aussi ?
La Rédaction