Au plus fort des émeutes du ramadan et contre l’évidence, le ministre de l’Intérieur avait osé affirmer que tous les casseurs ne se prénommaient pas Karim ou Mamadou car il y avait parmi eux « des Kevin et des Matteo », le mensonge se doublant d’un mépris de classe. Après le rezzou du 18 novembre sur Crépol (Drôme) où se tenait une fête villageoise, Gérald Moussa Darmanin prévenait mêmement toute interprétation xénophobe sur les agresseurs, pourtant venus pour « planter du Blanc », et qui avaient poignardé plusieurs participants à la fête de village et blessé à mort Thomas, 16 ans, en soutenant en Conseil des ministres qu’ils étaient « tous de nationalité française » (1).
Thomas, notre véritable « petit ange »
Mais que signifie aujourd’hui être de nationalité française ? Malgré l’omerta scandaleusement imposée aux gendarmes et aux policiers par le patron de la Place Beauvau, on devait vite apprendre — par Damien Rieu notamment, l’un des dirigeants de Reconquête ! — les noms de la plupart de ces sympathiques néo-compatriotes, rapidement identifiés et interpellés car tous bien connus des services de police et de justice selon l’expression consacrée : Zazane Ilyes, El Moujahid (sic) Yasir, Hemaizia Nassif, Maref Kouider, Boukmiri Canel Yanis, Ramdani Faycal, Chiordia Kais et Akabli Chaïd, organisateur présumé du « carnage » et suspecté d’être l’assassin du lycéen Thomas qui, rugbyman, avait eu le tort de prêter main forte aux vigiles tentant de repousser les envahisseurs, tous venus armés de couteaux. Preuve que la surinade était préméditée.
Une «marche blanche apolitique » à la mémoire de Thomas a réuni le 22 novembre quelque six mille personnes à Romans-sur-Isère, mais des Français révoltés ont aussi défilé simultanément à Reims, à Béziers, à Grenoble, à Albi ou à Lille, à Colmar comme à Clermont-Ferrand, etc., cependant que des affichettes « Justice pour Thomas — La racaille tue » apparaissaient un peu partout. Au grand scandale de la Première ministresse qui a repris l’argumentaire islamogauchiste sur la « récupération » imputée aux courant identitaire en flétrissant « l’exploitation de ce drame pour jouer sur les peurs ».
Comme si dénoncer un crime était infiniment plus grave que de le commettre !
Les vies irlandaises comptent aussi !
C’est le même raisonnement, défiant la raison, que l’on nous inflige à propos des événements de Dublin où, le 23 novembre, un Algérien naturalisé et passant pour parfaitement intégré a poignardé deux femmes et trois enfants devant une école. Mais les Irlandais ont le sang plus chaud que les Français, comme l’Anglois l’apprit à ses dépens. Bien que le Premier ministre — de père indien — Leo Varadcar ait aussitôt écarté l’hypothèse d’un acte terroriste et laissé entendre que l’Algérien était un déséquilibré (un de plus), ils ont donc réagi très vite : sous le slogan « Irish lives matter » (2), ils ont aussitôt envahi le quartier maghrébin de Dublin, défonçant des boutiques, incendiant la marchandise et portant force horions. Traduction le lendemain dans nos médias : « Pillage et violences urbaines à Dublin à l’initiative de l’extrême-droite ». Violences détaillées à l’infini et sévèrement condamnées alors que leur détonateur, le drame de l’école, était expédié en trois lignes strictement factuelles et dépourvues de la moindre empathie pour les victimes. Des femmes et des enfants, rappelons-le.
S’il y a donc « récupération », de qui est-elle donc le fait sinon de la Police de la pensée qui, quels que soient le lieu et les circonstances, prend systématiquement parti pour l’Immigré ?
Vague « populiste » aux Pays-Bas
Autant que l’invasion elle-même, qui altère et appauvrit les Pays-Bas, naguère si tranquilles et si prospères, le strabisme pro-allogènes des castes dirigeantes — « Les violences racistes de Dublin font honte à l’Irlande », a dénoncé Leo Varadkar — explique la victoire remportée par Geert Wilders et son Parti e de la Liberté (PVV) aux législatives du 22novembre. Victoire saluée par Marine Le Pen mais trop limitée pour lui permettre de former un gouvernement .
Car s’il est un sioniste convaincu se vantant de ses liens avec le Mossad, le protestant Wilders veut aussi conserver de bonnes relations avec la Russie (« Ne laissez pas les foyers néerlandais payer le prix d’une guerre qui n’est pas la nôtre », tweetait-il après l’invasion de l’Ukraine). Climatosceptique et refusant toute forme d’écologie punitive, il est également très critique sur le fonctionnement de l’Union européenne, « un État nazi » selon lui, et sa volonté d’élargissement inconsidéré à de nouveaux membres. Sa vision du « vivre-ensemble » et très restrictive puisqu’il est opposé à la double nationalité et favorable à la fermeture des écoles coraniques et des mosquées radicales. Du reste, son militantisme anti-islamique lui a valu depuis 2010 de multiples menaces de mort — par décapitation — si précises qu’il réside plus souvent dans des enceintes militaires qu’à son domicile après avoir échappé à plusieurs attentats, dont l’un préparé en France par un Pakistanais et un autre revendiqué par Al Qaïda.
Ces menaces sont à prendre très au sérieux : ancien communiste puis socialiste devenu violemment hostile à l’immigration extra-européenne et musulmane, le leader « populiste » Pym Fortuyn fut abattu en 2002 par le militant d’extrême gauche Volker van der Graaf, qui voulait « protéger les musulmans » et, en 2004, le réalisateur Theo van Gogh, arrière-petit-neveu du peintre et auteur d’un court-métrage « insultant » sur le sort des femmes en terre d’islam, fut égorgé et quasiment décapité par le naturalisé néerlandais Mohammed Bouyeri, d’origine marocaine
En remportant 37 sièges, plus du double que lors du scrutin de 2021, sur les 150 que compte le Parlement batave, le PVV a largement battu l’alliance gauche-écologistes de l’ancien commissaire européen Frans Timmermans (25 sièges) et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie, du Premier ministre sortant Mark Rutte ( 24 sièges). Si l’on voit mal comment Geert Wilders pourra constituer une coalition, son résultat a frappé de stupeur et d’angoisse l’Establishment politique néerlandais. D’autant que le parti NSC (Nouveau Contrat Social) fondé par Pieter Omtzigt, adepte lui aussi d’une ligne dure sur l’immigration et l’Eurocratie, a gagné 20 sièges alors qu’il affrontait pour la première fois le verdict des urnes.
Face à la tsunamigration et aux périls qui en résultent — pas seulement en matière de sécurité —, exaspérés par le wokisme triomphant, les Européens si longtemps abusés par ls mensonges d’État qui leur ont fait tant de mal se réveillent donc. Pour de bon, on l’espère.
Camille Galic
- https://nouveaupresent.fr/2023/11/21/razzia-sanglante-de-crepol-le-retour-du-pas-damalgame-et-du-pas-de-recuperation/
- Slogan inspiré de Black Lives matter, mouvement lancé après la mort à Minneapolis en 2020 du malfrat récidiviste afro-américain George Floyd neutralisé lors d’un contrôle de police par trois agents, dont le Blanc Derek Chauvin, pour cela condamné à vingt ans de prison. Coïncidence : incarcéré dans l’Arizona, Chauvin y a été poignardé le 24 novembre par un codétenu.
“La maison est déjà trop pleine, il n’y a pas de place pour les immigrés”, disait déjà le défunt Pym Fortuyn que Camille Galic a eu raison de citer dans son article sur le réveil tant espéré des Européens.
Réveil si redouté que, dans son émission de ce dimanche soir consacrée aux répercussions du drame de Précol, certains intervenants n’ont pas hésité à accuser l'”ultra-droite” d’avoir “hystérisé” de meurtre du jeune Thomas. Comme si le monde politique presque unanime n’avait pas hystérisé la mort de Nahel Merzouk à Nanterre ! Le chef de l’Etat lui-même exprimant publiquement sa peine et sa compassion, téléphonant à la mère du voyou et reprochant aux forces de l’ordre leur criminelle brutalité.
PS. C’était sur France TV Info, canal 27 et chaîne d’Etat, le 26 novembre
Ne comptez pas sur marine A present vous faites erreur vive Marion
La Vérité sort de la plume de Camille Galic ! Merci chère amie, on est heureux de vous retrouver …
L’enfumage était tellement énorme depuis le début des affaires en Irlande et en France que j’attendais avec impatience que les dessous de ces histoires soient enfin révélés. Et voilà, c’est fait! et comme je m’y attendais, grâce à Présent…