Paris Fierté organisait ce samedi 13 janvier sa traditionnelle marche aux flambeaux en hommage à Sainte-Geneviève. C’est la vingtième marche organisée en l’honneur de la Sainte Patronne de Paris.
La tenue de cet évènement populaire et identitaire a toutefois été parsemée d’obstacles. En effet, comme l’année dernière, la Préfecture de Police de Paris a décidé d’interdire l’évènement. L’organisateur, l’association Paris Fierté, a alors missionné ses avocats pour contrer juridiquement cette interdiction inique. L’ASLA (association des lanceurs d’alertes) a soutenu Paris Fierté dans cette démarche judiciaire.
Le résultat du référé-liberté s’est longtemps fait attendre, mais finalement samedi vers 18h15, la décision est tombée, la marche pour Sainte-Geneviève est finalement autorisée ! Une décision volontairement tardive afin de nuire à la mobilisation, le rassemblement étant prévu à 18 h 00, mais néanmoins heureuse !
L’acharnement politique contre cette marche pacifique a toutefois de quoi inquiéter toute personne attachée à la liberté. Si la justice a finalement donné raison aux organisateurs, la décision tardive a évidemment découragé de nombreuses personnes qui ne se sont pas déplacées, doutant de la tenue de la marche.
Vers 18 h 30 au Pont de la Tournelle, il y a cependant déjà plusieurs centaines de personnes qui attendent dans le froid et l’obscurité. Le rendez-vous était donné au pied de la statue de la Sainte-Patronne de Paris qui veille sur la Seine.
L’organisation distribue alors de nombreux flambeaux et drapeaux aux couleurs de Paris, de figures parisiennes ou des arrondissements de la capitale.
Après l’allumage des flambeaux qui égaie le cortège et réchauffe le cœur (et les mains !) des marcheurs, il est temps de s’élancer du Pont de la Tournelle vers la Montagne Sainte-Geneviève devant l’Église Saint-Etienne du Mont, là où repose la Sainte.
Le cortège chemine alors dans les artères parisiennes aux musiques d’Hôtel Stella, de la Souris Déglinguée et d’autres groupes de musique parisiens.
Plusieurs slogans sont lancés dans le cortège tel que « Paris Populaire, Paris Identitaire ». Les organisateurs s’en prennent également à Laurent Nunez et Gérald Darmanin et réclament la démission du Préfet de Police de Paris et du Ministre de l’Intérieur. La scandaleuse tentative interdiction administrative de la marche a visiblement du mal à passer…
Arrivés sur la Montagne Sainte-Geneviève, les marcheurs s’entassent sur la place. Il y a du monde et les rangs sont serrés ! Trois prises de parole ont alors lieu, pour rappeler qui était Sainte-Geneviève et quel était son engagement. Pour rappeler aussi que les deux mille années d’histoire de Paris ne pouvaient pas être effacées malgré les politiques désastreuses menées ces dernières années dans la Capitale.
Quelques feux de bengales sont alors allumés sur la place et l’ordre de dispersion est ensuite donné. Un vin chaud est servi par les bénévoles de Paris Fierté. Une boisson bienvenue azu regard du froid qui règne ce samedi soir.
En marge de ce rassemblement, plusieurs prétendus « antifascistes » s’étaient donnés rendez-vous Place de la Sorbonne. Ils étaient environ une cinquantaine, rassemblés, et certains ont cherché à provoquer des manifestants et à en découdre physiquement. Un faible « contre-rassemblement » donc, alors que les militants antifas espéraient rameuter avec eux les manifestants pro-palestiniens qui étaient, eux, rassemblés plus tôt dans la journée à République. Peine perdue apparemment… Les chiens du système aboient, la marche pour Sainte-Geneviève passe…
Jean Ernice
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