écologie

Désinformation à haute dose sur l’écologie

L’auteur et éditeur Philippe Randa vient de publier une étude sur les opérations de désinformation qui entourent les questions écologiques, sachant que l’essentiel de cette désinformation provient des écologistes eux-mêmes, de leurs officines politiques et de think tanks autoproclamés experts, de même obédience. L’ouvrage collectif coordonné par Randa réunit les études d’une quinzaine de journalistes qui réfutent la plupart des dogmes et mensonges écolo-socialistes.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que Philippe Randa se bat contre les fumeuses théories du mouvement écologiste. Avant d’être l’éditeur engagé et reconnu d’aujourd’hui, il fut un auteur de romans à succès dans le domaine de la science-fiction, de l’espionnage et du « polar ». A 30 ans à peine, il avait déjà publié une soixantaine de ces ouvrages de littérature dite « populaire », mais qui véhiculent souvent des idées de bon sens. Ainsi en 1992 j’avais été frappé par un roman de science-fiction qu’il avait signé, intitulé Le complot écologique. L’auteur envoyait une volée de bois vert aux écologistes intégristes.

Mais force est de constater aujourd’hui que cette sympathique fiction n’a pas suffi à calmer les ardeurs des timbrés de l’éolienne, et des zinzins d’un monde sans nucléaire, sans gaz, sans pétrole, et sans autre énergie que le vent, les marées, le battement des ailes de papillon et le pet des vaches.

L’ouvrage qu’il publie aujourd’hui est beaucoup plus politique. Il s’agit de détricoter les dogmes des vilains hommes verts, et de donner à ceux qui se battent au quotidien contre les mythes réchauffistes, végans, antispécistes et autres, une batterie d’arguments. Le moment est bien choisi car actuellement les prêt-à-penser vacillent. Merci aux agriculteurs qui ont su, dans ce domaine, remettre l’église au milieu du village !

Le délirant projet OASIS

Dans ce dense vade mecum de la lutte contre des idées devenues folles, je conseille tout spécialement le texte de Michel Festivi. Il est consacré à la position des écologistes au regard du populicide commis par les khmers rouges en 1975, ces écologistes qui pouvaient écrire par exemple : « Mai 75 au Cambodge : si massacre il y eut, ce fut un massacre des symboles, un massacre de l’objet. Une révolte radicale… contre une société de consommation, contre ce règne de la pacotille où trône la marchandise ». Voilà rapidement expédiée l’extermination d’un million sept cent mille personnes (20% de la population khmère). Ah ça, on peut dire que les écologistes savent mettre le paquet pour éradiquer la mauvaise herbe, et sans pesticides ! Bon pour la planète, comme diraient les crétins de nos publicités.

Dans le même ouvrage, lisez l’étude de l’économiste Olivier Pichon sur l’inflation verte, ou encore la description d’un projet OASIS, qui a conduit à implanter dans les rues de Paris des antennes et panneaux solaires de 4 mètres de haut, officiellement pour transformer les cours de récréation de certaines écoles publiques en oasis. Coût : un demi-million par école. Il y a aussi des « oasis » à Montpellier et ailleurs. Le tout chapeauté par un « observatoire des cours oasis ». Intérêt du dispositif ? Inconnu. Impact pédagogique ? Nul. Baisse de température ? Imperceptible. Des plantations d’arbres auraient peut-être été plus simples, plus esthétiques, plus efficaces. Et infiniment moins coûteuses !

Agathon

La désinformation autour de l’écologie, ouvrage collectif coordonné par Philippe Randa, Dualpha, 2024, 192 p., 25€

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