A l’approche des Jeux Olympiques, la capitale tente désespérément d’améliorer son « image » et notamment de rendre moins visible l’omniprésence des migrants clandestins dans certains quartiers. Pour ce faire, les autorités n’hésitent pas à « déplacer » des groupes de migrants pour le « disséminer » en province. Une méthode des plus discutables qui provoque notamment la colère de Serge Grouard, le maire d’Orléans.
Il dénonce en effet l’arrivée d’environ 500 personnes en dix mois, acheminées depuis Paris pour faire « place nette » avant le début des jeux olympiques. « Orléans n’a pas vocation à accueillir la colline du crack de Paris ! » a-t-il notamment déclaré.
La « mise à l’écart » des migrants en vue de l’accueil des jeux olympiques ne serait donc pas qu’une vilaine rumeur colportée par la non moins vilaine « extrême-droite » mais bien une réalité constatée par les élus locaux. Selon le maire de la ville : « Il est ainsi avéré que toutes les trois semaines, un car arrive à Orléans, avec à son bord entre 35 et 50 personnes. Ce dispositif semble fonctionner depuis mai 2023 ».
Des opérations menées en catimini, pour ne pas dire « clandestines », qui se multiplient sans que les élus et autorités locales en soient le moins du monde informées, seules les « associations » pro-migrantes semblant être tenues au courant afin d’assurer l’accueil des nouveaux arrivants, logés dans des hôtels aux frais du contribuable.
« On n’est pas là pour compenser l’impuissance de l’État. Au lieu de proposer des solutions, on se débarrasse du problème. S’ils sont en situation irrégulière, ils doivent quitter le territoire », a ajouté l’élu au cours d’une conférence de presse, qui précisant qu’Orléans n’est pas la seule ville concernée et citant notamment Strasbourg et Angers.
La rédaction