L’article de Camille Galic « Et si Macron nous libérait plutôt des nouveaux occupants ? » au lieu de persécuter les résistants avait à peine été mis en ligne le 17 avril qu’on apprenait qu’au procès tenu à Nancy de trois de ces dangereux « activistes », le ministère public avait requis contre eux 5 mois de prison avec sursis, 300 euros d’amende chacun et un stage de citoyenneté.
Pensez donc ! Le 17 mars 2019, place Stanislas à Nancy,ces militants de Génération Identitaire (organisation dissoute en mars 2021) avaient déployé une banderole avec l’inscription « Ici c’est Nancy pas l’Algérie » et, précise l’Association de soutien aux lanceurs d’alerte (asla.fr), également scandé « One, two, three, retourne dans ton pays »face aux dizaines de manifestants barbaresques, mais français par le droit du sol, rassemblés contre le régime du président Bouteflika. Qu’ils se gardaient bien d’affronter sur la terre de leurs aïeux.
Si ces « droit du sol » avaient pu manifester en toute quiétude, les identitaires lorrains, eux, furent immédiatement arrêtés et placés en garde vue. Avec la bénédiction du maire de Nancy Laurent Hénart (secrétaire d’État à l’Insertion professionnelle des jeunes sous le second mandat de Chirac mais passé depuis au Mouvement radical) qui s’était félicité des « sanctions exemplaires » prises contre ses concitoyens coupables de dénoncer le principe de la double nationalité et l’allégeance de tant de Néo-Français à un pays tiers.
Cinq ans après leur « crime », un lustre pendant lequel trois jeunes nationaux ont vécu dans l’incertitude et l’angoisse du lendemain, le tribunal de Nancy suivra-t-il les réquisitions du procureur et prononcera-t-il des peines qui, pour sembler légères, n’en compromettent pas moins la vie sociale et surtout professionnelle des condamnés, les médias locaux étant trop heureux d’en faire des gorges chaudes ?
La Rédaction
