De Solingen à la Grande-Motte, qui sème le vent récolte la tempête

Durant l’été 2015, la chancelière d’Allemagne scella sa chute en ouvrant tout grand les portes d’une Allemagne assiégée par des hordes de Moyen-Orientaux arrivés via la Turquie à ces malheureux exilés qui l’en remercièrent en la surnommant « Mutti [maman] Merkel », en violant à Cologne près d’un millier de gretchen dans la seule nuit de la Saint-Sylvestre et en perpétrant depuis moult attentats. Dernier en date : à Solingen qui fêtait le 23 août son 650ème anniversaire dans ce qui devait être une « fête de la diversité » mais se révéla un piège mortel pour trois Allemands égorgés — et plusieurs autres grièvement blessés — par le jeune Syrien Issa Al H. Si la tuerie a été aussitôt revendiquée par l’organisation État islamique, elle n’a guère ému Emmanuel Macron qui s’est abstenu de présenter ses condoléances à la République fédérale, ni nos médias.

La mondialisation heureuse ?

Changement d’atmosphère le lendemain car, cette fois, c’était la France qui était touchée et, plus grave, une synagogue, celle de la Grande-Motte, dans l’Hérault. Bien que, contrairement à ce qui s’était passé le 26 juillet 2016 à l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray puis le 20 octobre 2020 dans la basilique niçoise Notre-Dame de l’Assomption, ou des prêtres avaient été saignés à blanc, on n’ait fort heureusement déploré aucune victime, seulement des dégâts matériels, le Premier ministre démissionnaire et le ministre de l’Intérieur également démissionnaire se précipitèrent sur les lieux. Gabriel Attal pour déclarer que « s’en prendre à un Français juif, c’est s’en prendre à tous les Français », et Gérald Darmanin pour organiser une gigantesque chasse à l’homme, mobiliser toutes les polices de Marseille et de Montpellier ainsi que les flics d’élite du Raid. Ce qui a porté ses fruits : dans la soirée était arrêté (et légèrement blessé, lors d’un échange de tirs avec la police) à Nîmes l’auteur supposé de l’incendie criminel de la synagogue Beth Yaakov. Un immigré algérien de 32 ans qui, lors de son forfait, était apparu sur les caméras de surveillance entourant le sanctuaire coiffé s’un keffieh et couvert d’un drapeau palestinien.

Depuis le 7 octobre, date de l’attaque militaire du Hamas contre des implantations juives connexes à la bande de Gaza (1 200 morts et 240 personnes enlevées et prises en otages), et surtout l’escalade des représailles israéliennes qui ont ravagé toutes les infrastructures du territoire, hôpitaux compris et, selon un bilan établi début août, auraient coûté la vie à 40 000 civils palestiniens, le monde arabo-musulman est en ébullition — et, par capillarité, tous les pays, dont le nôtre, abritant une forte diaspora mahométane.

Certes, cette diaspora ne pousse pas la solidarité avec les frères palestiniens jusqu’à aller combattre en masse l’ennemi à leurs côtés, mais il était illusoire d’espérer que les Français en général et les juifs en particulier échapperaient aux retombées du conflit.

Le rôle détestable de SOS Racisme

Or, qui a soutenu en toutes circonstances l’accueil inconditionnel aux immigrés et l’accès de ceux-ci à un maximum de droits, dont la régularisation ? Des intellectuels comme Esther Benbassa, cofondatrice de l’association « Le Pari(s) du Vivre-Ensemble », ou Edgar Morin, né David Nahoum, et une kyrielle d’organisations dont la plus connue demeure SOS Racisme, créée en 1984 par la fine fleur du trotskisme issu de la Ligue communiste révolutionnaire alors dirigée par Alain Krivine. Aux côtés de la cheville ouvrière Julien Dray (dont le frère Jean-Pierre militait pour sa part au Betar, comme Meyer Habib), on trouve parmi les fondateurs Éric Ghébali, Daniel Saada, Serge Malik, Bernard-Henri Lévy et bien sûr Harlem Désir — de père martiniquais et de mère juive — qui assure le premier la présidence du lobby et que son mécène Pierre Bergé décrit comme « un des moments de la conscience humaine […], un des moments de l’honneur de la France », rien que ça.

Pourtant, rapidement écœuré par cette « instrumentalisation politique de l’antiracisme à travers SOS Racisme », Serge Malik claque la porte de l’organisation avant de publier un véritable réquisitoire, Histoire secrète de SOS Racisme (Albin Michel, 1990) où il dénonce entre autres la « surreprésentation de membres de l’Union des étudiants juifs de France » au sein du comité directeur. Tout ce beau monde contribuant avec acharnement à l’« invasion-submersion » (cf. Giscard) qui conduisit elle-même au Grand Remplacement.

Près de 2 millions d’immigrés (officiels) de plus sous Macron

Devant la synagogue Beth Yaakov, Gérald Darmanin dénonçait le 24 août l’explosion des « actes antisémites » (actes antisionistes serait plus juste puisque certains de leurs auteurs sont eux-mêmes des sémites) : « 1676 en 2023 soit quatre fois plus qu’en 2022, et 887 au premier semestre 2024, trois fois plus qu’au cours de la même période l’an dernier. » Difficile de s’en étonner puisque, du début de la présidence Macron en mai 2017 à fin 2023, le nombre de permis de séjour délivrés chaque année dans la seule France métropolitaine est passé de 247 406 à 323 260, soit en tout 1,922 millions d’accueillis. Ce chiffre déjà astronomique n’incluant évidemment ni les clandestins ni les déboutés du droit d’asile… mais néanmoins restés chez nous chez eux puisque 7% seulement des expulsions signifiées sont exécutées.

Parmi les nouveaux arrivants, une majorité de musulmans issus de contrées particulièrement survoltées (Algérie, Irak, Caucase, Afghanistan, Mali…) venus renforcer nos Beurs dont certains, drogués, dealers ou voyous dégoûtés d’eux-mêmes, cherchent une rédemption dans le djihad à domicile — cas du toxico et gigolo tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, auteur le 14 juillet 2016 du massacre de Nice, revendiqué ensuite par l’État islamique. A bord d’un « camion fou » loué pour l’occasion, le terroriste, qui jouissait d’une carte de résident, écrasa 86 personnes massées en famille pour admirer le feu d’artifice sur la promenade des Anglais, où l’on releva en outre près de 500 blessés.

Mais tout va bien. En Allemagne, alors que le sang venait à peine d’être lavé dans les rues de Solingen, les islamistes ont défilé en toute impunité le 25 août devant la cathédrale de Nuremberg en brandissant le drapeau noir du Djihad. En France SOS Racisme continue à être grassement subventionné par l’État et la mairie de Paris entre autres, et, dans une fantastique inversion des rôles (que n’ont à notre connaissance relevée ni les médias ni la communauté juive), Raphaël Arnaud, nouveau député insoumis du Vaucluse après avoir cornaqué la Jeune Garde antifasciste, a osé accuser sur « X » après l’incendie de la synagogue « les groupes suprémacistes [qui] multiplient les actes antisémites depuis des années et n’hésitent plus à passer à l’acte ». « Dégageons-les ! » ordonne-t-il.

Et si l’on dégageait d’abord les suprémacistes muzz que sont le Syrien de Solingen et le Tunisien de la Grande-Motte, et surtout les renégats qui persistent à soutenir leurs semblables ?

Camille Galic

  1. À titre de comparaison, Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur, se réjouissait le 24 mars 2024 qu’on n’ait enregistré l’année précédente qu’«un petit peu moins de 1 000 actes anti-chrétiens, à 90 % des atteintes contre les biens comme des cimetières ou des églises ». Pour la vandalisation ou même l’incendie desquels aucun ministre n’avait jugé utile de se déplacer, ainsi que deux, et non des moindres, l’ont fait à la Grande-Motte.

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