Le chef de l’État, de plus en plus rejeté par une majorité de Français, prend d’inquiétantes initiatives, mettant la France en danger pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Un petit rappel des circonstances historiques qui ont conduit à la guerre en Ukraine est nécessaire.
En 1954, le Premier secrétaire du Parti communiste d’URSS Nikita Kroutchev, natif d’Ukraine, avait détaché de la Russie proprement dite, la Crimée, pour l’arrimer à la République socialiste soviétique d’Ukraine. Or, cette péninsule était russe depuis la tsarine Catherine II, les seuls autochtones authentiques étant des Tatars, aujourd’hui une ethnie minoritaire.
Le conflit absurde entre deux peuples slaves de même religion, attisé par les menées occidentales de 2004 lors de la « Révolution orange », aggravé par les frappes ukrainiennes contre les poches séparatistes russophones du Donbass en 2014 – lesquelles entrainèrent de massives et cruelles représailles russes -, est, en fait, une effroyable guerre civile. Elle résulte d’un mauvais tracé des frontières lors de la chute de l’URSS en 1991, entrainant ailleurs d’autres velléités sécessionnistes en Moldavie, avec la Transnistrie, et en Géorgie avec l’Abkhazie et l’Ossétie.
Les pays de l’OTAN, en tête desquels la France macroniste, en autorisant les autorités de Kiev à tirer des missiles de longue portée sur le sol russe – sans oublier que la France forme sur son sol les éléments d’une brigade ukrainienne et s’apprête à livrer des Mirage 2000 -, ajoutent de la guerre à la guerre. La seule attitude convenable pour respecter une exigeante neutralité, eut été de fournir à l’Ukraine des moyens de défense anti-aériens capables de protéger efficacement ses villes et ses infrastructures, au lieu d’alimenter son arsenal offensif qui ne fait qu’exciter la Russie contre nos intérêts. Intérêts que nous avons sacrifiés au bénéfice du complexe militaro-industriel américain, en nous privant du gaz russe, et en fermant avec pertes sans profits nos entreprises, qui employaient 160 000 salariés russes.
Avant que ne se lève l’espoir d’une paix de compromis avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier 2025, il convient de dire « STOP » à la délirante fuite en avant vers une potentielle III ème Guerre mondiale !
Le Parti de la France invite les Français à refuser cet engrenage belliciste, et demande à notre état-major général de réfréner les obsessions guerrières d’Emmanuel Macron, l’homme qui n’a jamais mis les pieds dans une caserne ni, à plus forte raison, jamais chaussé de rangers !
Jean-Claude Rolinat