Le Nouveau Présent Hebdo a raconté l’histoire de ce village de l’Indre, Bélâbre, situé non loin d’Argenton-sur-Creuse et de l’abbaye de Fontgombault, qui était entré en résistance pour empêcher l’implantation locale d’un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA).
Puisque le mot « submersion » est à la mode, disons que les Bélabrais ressentaient un fort « sentiment de submersion ». Dans un village de 900 habitants, voir s’implanter 38 migrants syriens et afghans, et autres « mineurs non accompagnés », sans limite dans le temps car sans claire perspective tant pour les « réfugiés » que pour les « autochtones », pouvait inquiéter des habitants dont certains reconnaissaient avoir choisi de s’installer ici, précisément pour échapper à l’ambiance de certaines banlieues…
Nos lecteurs savent que cette mobilisation populaire a été payante, puisque le projet du maire Laroche, qui entendait persévérer malgré la colère de ses administrés, a été définitivement abandonné fin décembre, comme l’a annoncé le préfet de l’Indre, M. Lanxade.
Il faut dire que cette victoire populaire (« populiste » disent les immigrationnistes) a été facilitée par « les difficultés financières et judiciaires de l’association Viltaïs », a regretté le maire sortant Laroche.
Tiens, tiens, des difficultés financières et judiciaires pour Viltaïs ? Viltaïs est l’association, financée par les contribuables, qui avait été chargée d’implanter – aux frais desdits contribuables, bien entendu – cette communauté hétérogène. Mais le dossier avait été monté sans aucun sérieux, le budget faramineux d’aménagement d’une vieille usine textile du village avait scandalisé dans tout le département. Qui plus est, l’état-major de Viltaïs, dirigé alors par un cadre du Parti socialiste, s’est retrouvé dans la tourmente après des révélations relatives à des abus de biens sociaux, affaires qui devraient trouver leur dénouement devant les tribunaux. L’avocat Pierre Gentillet avait suivi de près ce volet du « dossier Bélâbre ».
C’est pour faire le point sur toutes ces bonnes nouvelles que Ludivine Fassiaux, la jeune et dynamique présidente de l’Union bélabraise, invite ceux qui ont soutenu le combat de son association à participer à une réunion publique à la salle des fêtes du village, le 19 février..
« N’hésitez pas à me confirmer votre présence pour la commande de nos gourmandises salées » nous dit Ludivine.
Adresse courriel de l’union belabraise : Unionbelabraise36@gmail.com
Ce sont des petites victoires comme celle-ci qui font les grandes victoires. Ludivine Fassiaux sera d’ailleurs en première ligne, dans la région, aux prochaines échéances électorales.
Francis Bergeron
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