Entre violence et omerta, plongée dans la réalité du racisme antiblanc.

C’est le printemps, et le dernier Bousquet est arrivé. Le directeur de la rédaction de la revue Éléments nous livre cette fois une enquête exclusive et décapante sur le racisme antiblanc.

Il fallait une bonne dose de courage pour s’attaquer à cet épineux problème que beaucoup nient et que d’autres qualifient de « fantasme ». Rien d’étonnant ceci dit pour l’auteur de Courage !, paru il y a quelques années.

Afin de perpétuer la repentance de l’homme européen, les mouvances décoloniales, déconstructivistes et plus généralement de gauche (pour ne pas dire gauchistes), réfutent le concept de racisme antiblanc. Tout au plus, elles concèdent des actes, isolés selon eux, de racisme ponctuel mais qui ne seraient ni systémiques, ni systématiques ni le fruit d’une quelconque idéologie. Rien en tout cas qui puisse être comparé aux « autres racismes ». Les victimes apprécieront.

Des victimes, d’ailleurs, à qui l’auteur donne enfin la parole, martyrs du « vivre-ensemble » qui personne ne veut entendre ni écouter. Il n’y aura aucun juge et bien peu de médias qui osent ajouter la circonstance aggravante de l’acte raciste lorsqu’il s’agit de « leucocide ».

Prenons un peu de recul

Éric Zemmour a bien tenté il y a quelques années d’imposer le terme de francocide. Quelques relais d’opinions sur les réseaux sociaux, comme Damien Rieu, utilisent cette dénomination. Des éditorialistes amis ont franchi le pas également mais le terme ne s’impose pas véritablement. Le néologisme féminicide imposé par la mouvance féministe a connu un traitement plus favorable.

Aborder le racisme antiblanc a longtemps été l’apanage des groupes militants identitaires. Fruit de ce combat, on peut se souvenir du livre Sale Blanc de Gérald Pichon qui n’a d’ailleurs pas vieilli et demeure cruellement actuel. Il manquait toutefois à cet ouvrage des témoignages, des exemples e permettant d’imaginer les situations et de mettre des visages sur celles-ci.

C’est ce à quoi s’est employé François Bousquet, collectant plusieurs dizaines de témoignages et appelant dès les premières lignes à le contacter pour continuer à en rassembler. Le livre est composé en deux parties, dans la première, assez théorique, Bousquet explique pourquoi le racisme antiblanc est tû. Dans la seconde partie, on peut découvrir un panel de témoignages dont l’auteur précise qu’ils sont le fruits d’entretiens, dont certains ont duré plus de deux heures.

Un livre coup de poing

Cette partie du livre est un coup de poing dans la gueule doublée d’un crachat. Si cette phrase paraît bien triviale – et elle l’est -c’est pourtant la sensation que j’ai eu en tournant les pages. Aux violences physiques et morales s’ajoute le silence d’une société qui tolère les brimades et les souffrances de certains sous couvert d’antiracisme.

On perçoit alors le quotidien de ces français de cité, dont certains singent les habitudes des racailles extra-européennes pour être acceptés, une sorte d’assimilation à l’envers. D’autres se rebellent. Loin de la mythologie vendue par SOS Racisme et les potes, la réalité du blanc prolétaire en cité « sensible » est souvent celle d’une proie potentielle.

Bousquet ne s’arrête pas à ces cités car le mal est bien plus répandu géographiquement. Les témoignages sont touchants, car on imagine aisément son frère, sa fille ou un proche, victimes des faits énoncés, entre insultes, rackets scolaire ou même viol.

Ce livre doit être partagé au plus grand nombre. Vos incorrigibles amis gauchistes continueront certainement de nier et de s’aveugler par pure idéologie, en arguant qu’il ne s’agit que d’une poignée de témoignages. D’autres verront la réalité crue de l’envers de la mixité « ethno-culturelle ». Mais, au moins, personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.

Reste désormais à ne pas cultiver un esprit de concurrence victimaire, mais à trouver les clés pour construire la France de demain. Une France où l’on ne tolérera plus que les faces-de-craie et autres Blanches neige soient les souffre-douleurs de la prétendue diversité.