Omar Sy

À la niche, Omar Sy !

La SNCF le précise sur tous ses sites et les billets vendus pour le transport d’un animal. Dans tout train, un chien doit obligatoirement voyager dans un sac ou être tenu en laisse et muselé. Mais Omar Sy, couvert de Césars et d’une kyrielle de prix internationaux depuis le succès en 2011 du film « Intouchables » — sinistre métaphore de notre société puisqu’on y voit un aide-soignant d’occasion noir prendre l’ascendant sur un vieux paraplégique blanc — et plusieurs fois sacré personnalité préférée des français par le Journal du dimanche pré-Bollorè, est justement un intouchable. Le règlement, c’est pour les autres.

Empruntant donc le 22 mai un TGV pour se rendre en Avignon, où il devait être l’invité d’honneur d’un défilé Louis Vuitton, la marque chérie de notre première dame, le cabot qu’accompagnait son staff (Staffordshire terrier, chien d’attaque américain plus féroce encore qu’un pitbull), a catégoriquement refusé de le museler malgré les injonctions du personnel ferroviaire, la querelle se poursuivant jusque dans le train où M. Sy a copieusement insulté, et même, gestes à l’appui, menacé de mort les contrôleurs. Lesquels ont porté plainte, ainsi que la SNCF et même la CGT a protesté, cependant que finalement parvenu au défilé d’Avignon, où l’on avait été informé du scandale, le perturbateur y apprenait avec la fureur qu’on devine qu’il y était persona non grata.

Cela rabattra-t-il un peu son caquet ? Né à Trappes dans la cité très exotique des Merisiers où il fut couvé à ses débuts par une autre racaille, Jamel Debbouze, le Franco-mauritano-sénégalais est en effet grand donneur de leçons.

En 2016, horrifié par « les violences policières qui sont commises en France », il avait exprimé sa solidarité avec la famille Traoré et tous ceux qui ont « peur de mourir entre les mains des forces de l’ordre ». Bien, entendu, après la mort du « petit ange » Nahel Merzouk qui, en juin 2023, avait brûlé à 90 km à l’heure un contrôle de police, Omar Sy (lui-même condamné en Suisse pour de multiples excès de vitesse) avait récidivé, exigeant qu’« une justice digne de ce nom honore la mémoire de cet enfant [sic] ». Que d’autres voyous honorèrent à leur façon avec les « émeutes du Ramadan » qui firent près d’un milliard de dégâts bien que les caïds de la drogue, gênés dans leur bizness, y aient mis fin assez vite.

Inutile de préciser bien sûr que, lors de la présidentielle de 2017, Omar Sy avait sommé ses admirateurs de « faire barrage à Marine Le Pen » et de « la mettre aussi bas que possible », avant d’ordonner à Emmanuel Macron entré à l’Élysée de « mettre fin aux violences envers les migrants ». Qu’il est lui-même outre-Atlantique puisque, jugeant la France indigne de son immense talent, il s’est installé à Los Angeles, d’où il critique abondamment Donald Trump.

Espérons que celui-ci ne nous renverra pas cet histrion qui n’a dû qu’à sa tchatche de « gamin des cités » et surtout à sa couleur l’exorbitante notoriété que lui avait procurée une gauche masochiste.

Claude Lorne

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