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Droit ou devoir de mourir ?

Le 24 mai à l’Assemblée, une disposition de la proposition de loi sur le « droit à mourir », dont le principal lobbyiste est, depuis 2013, le député de Charente-Maritime Olivier Falorni, ancien rad rad-soc rallié au macronisme et franc-maçon, a été approuvée par 84 voix contre 49 : la création d’un « délit d’entrave à l’accès à l’aide à mourir ».

Calquée sur le délit d’entrave au droit à l’avortement, mais prévoyant des peines encore alourdies (deux ans de prison et 30 000 euros d’amende pour les contrevenants), cette disposition, si elle est adoptée le 27 mai lors du vote solennel sur l’ensemble du texte, permettra de punir le « fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher » le passage à l’acte « en exerçant des pressions morales ou psychologiques » ou « en formulant des menaces ou en se livrant à tout acte d’intimidation » vis-à-vis des patients comme des professionnels de santé.

Dénoncé par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ce texte l’a été aussi par plusieurs députés LR dont Thibault Bazin, qui a fait part de son inquiétude : « Jusqu’où ira ce délit d’entrave dans l’interprétation ? Comment comprendre à l’avenir la prévention du suicide, voire la non-assistance à personne en danger ? »

En effet, un train où vont les choses, un pompier, un policier ou un simple quidam risquant sa vie pour tenter de sauver celle d’un désespéré ne serait plus salué pour son courage mais pourrait se voir inculpé.

Dès 1981, dans L’Avenir de la vie (éd. Seghers), livre d’entretiens avec Michel Salomon, Jacques Attali avait prophétisé que « l‘euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure », « dans une logique socialiste », comme « dans une société capitaliste » car, « dès qu’on dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société ».

Cette funeste prédiction se réalisera-t-elle alors même que le Rassemblement national (dont la direction entend laisser le libre choix du vote à ses élus) est le plus important parti représenté au Palais-Bourbon et que notre peuple attendait tant de lui ?

La Rédaction

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Un commentaire

  1. Qu’attendre d’un parti qui a laissé inscrire dans la constitution française le « droit » à l’avortement médicalisé ? Le « droit à mourir », également médicalisé (par médecins, pharmaciens et « soignants » tueurs légaux), ne saurait tarder à y être inscrit et ainsi se serait la victoire totale des loges scélérates préférant le culte de la mort à celui de la vie.

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