rave party

La victoire par 4 à 0 des raveurs contre l’État

Répétons-le — une fois de plus, au rythme où se succèdent depuis une douzaine d’années les rave-parties : comment un État dont les forces dites de l’ordre assistent passivement au rassemblement interdit de quelques milliers de zombis ivres d’alcool, de came et de décibels peut-il sérieusement croire qu’il pourra faire peur aux grands de ce monde, telle la Russie, ou d’ailleurs à la galaxie islamiste ?

La « rave » géante qui s’est déroulée presque quatre jours durant sur la commune de Coustouge (Aude), était d’autant plus intolérable qu’un gigantesque incendie venait de ravager cette région des Cévennes, où le feu n’avait été officiellement déclaré maîtrisé que deux jours plus tôt. Les réjouissances ne pouvaient donc apparaître que comme une provocation et même une insulte aux villageois dont la maison avait de justesse échappé aux flammes, et aux paysans pleurant la perte de tout ou partie de leurs récoltes calcinées.

Le mardi 2, Bruno Retailleau se targuait au micro de BFMTV d’avoir enfin décidé l’envoi de « quatre unités de force mobile » afin d’« évacuer les participants dans l’après-midi ». Décision, ô combien tardive, prise pour faire respecter l’ordre public impunément bafoué ou pour éviter un assaut des agriculteurs exaspérés contre les teufeurs-squatteurs ?

Ceux-ci ont enfin quitté les lieux, laissant le terrain dévasté et couvert d’immondices… et un ministre de l’Intérieur — par ailleurs président du parti Les Républicains et candidat potentiel à la présidence de la République — totalement ridiculisé. Et démonétisé. Comment accorder la confiance à un gouvernement dont il se prétend l’homme fort ?

La Rédaction

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