Le 2 octobre à Manchester, un attentat à la voiture-bélier faisait deux morts et plusieurs blessés grave dans une synagogue bondée en ce jour de Yom Kippour. Le lendemain, sur France Info, une fidèle de cette synagogue liait directement « l’explosion du terrorisme antisémite au développement de l’immigration », qui surréagit en Angleterre comme ailleurs au martyre infligé par l’armée israélienne aux Gazaouis. De fait, le terroriste, qui avait ensuite attaqué plusieurs personnes au couteau avant d’être abattu par la police — était un certain Djihad al-Shamie, Syrien naturalisé britannique.
Le même jour, on apprenait une excellente nouvelle, trompetée par notre ambassade en Algérie et l’Institut Français d’Algérie. En cette rentrée universitaire 2025, « 8351 étudiants algériens ont pu obtenir un visa pour venir étudier en France », soit un millier de plus qu’en 2024.
Étrange, alors que nos syndicats étudiants déplorent unanimement le manque de places dans les amphis hexagonaux et les difficultés croissantes des étudiants pour obtenir un logement en cité universitaire.
Or, il est établi depuis plusieurs années que, pour leurs homologues algériens, qui ne se signalent d’ailleurs pas par une présence assidue, le visa n’est qu’un subterfuge pour venir en France. Quant à ceux qui bossent réellement et obtiennent un diplôme, combien rejoindront ensuite leur terre natale pour la faire profiter, elle qui en a tant besoin, des compétences acquises ? Tout indique que, comme nombre de leurs devanciers, ils resteront chez eux chez nous pour y engorger davantage encore, aux dépens des natifs, un marché du travail de plus en plus restreint.
La Rédaction
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