Lu dans La Nouvelle Répugnante

Le quotidien monopolistique local de la région Centre, La Nouvelle République (N.R.),  de tendance socialiste (Saint-Cricq, la mère, et Benjamin  Duhamel, le fils), est surnommé La Nouvelle Répugnante. Cette appellation fait généralement allusion à l’incroyable parti pris gauchisant ou macronisant dans une région qui vote dorénavant très à droite. Ce qui génère d’importantes frustrations chez les lecteurs locaux. Cette critique ne concerne pas les « localiers », les pigistes, mais essentiellement les éditorialistes et chroniqueurs.

Parfois la répugnance est plus directe : ainsi dans la N.R.du 14 octobre, une page entière est consacrée aux étrons, aux cacas, si vous préférez.  Le lectorat de la N.R. vieillit, certes, et le problème peut intéresser quelques lecteurs en EPAHD. Mais ça ne relève guère le niveau général de la feuille de chou.

Il y a quelques années, je dédicaçais mes romans du « Clan des Bordesoule ». A côté de moi, un assez jeune auteur dédicaçait comme un malade . Je lui ai demandé :

  • Quel est le secret de cette réussite ?
  • Le titre, d’abord : « La maitresse fait des prouts ». Ensuite le fait que j’ai été invité à parler de mon œuvre dans l’école du coin.

Autant tirer la chasse tout de suite !

J’ai connu une époque où le rédacteur en chef départemental s’appelait  Pierre Josse, un homme de grande culture, passionné de littérature. Céline, les hussards et même Béraud n’avaient pas de secrets pour lui. Visiblement il n’a jamais été remplacé.

Francis Bergeron

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