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Le nouveau numéro de « La Gazette de l’Indre » est paru

Dans les années 1960 nous arrivait du Portugal salazariste, sous forme de cahiers, une publication pro-occidentale et pro-chrétienne appelée Aginter Presse. Sa devise n’était pas flamboyante mais elle avait le mérite d’être réaliste : « Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l’obscurité ». C’est une devise que pourrait faire sienne La Gazette de l’Indre. Ce périodique à parution irrégulière s’est donné pour objectif de contrer la désinformation distillée par le quotidien monopolistique local : La Nouvelle République. C’est dire si la barre est placée haut !

Dans son éditorial du numéro d’octobre, le directeur de la publication, Paul-Emmanuel Thore, qui n’est pas du genre à maudire l’obscurité seul dans son coin, lance une sorte de croisade, la croisade pour une pluralité médiatique. Vaste programme !

Mais il n’empêche que sa revue, tirée à 5000 exemplaires, tient la route. Ce père de famille très nombreuse prend le stylo, une fois de plus, pour déverrouiller le paysage médiatique berrichon. Ce magazine « gratuit citoyen d’information sans publicité » est actuellement distribué dans les boites aux lettres de l’Indre (6700 kms carrés, tout de même !) par une noria de jeunes militants droitistes.

Les 216 000 habitants du département ne seront évidemment pas tous touchés, mais le bouche à oreille fonctionne bien, et le courant est actuellement porteur : une très récente simulation électorale nous annonce par exemple qu’en cas de législatives anticipées les deux députés du département, Jolivet et Forissier, tous deux macronistes issus de LR, pourraient être battus. Simulation, sondage ne signifient pas victoire, mais le hiatus actuel entre le paysage médiatique local et l’orientation générale des Berrichons n’a jamais été aussi palpable.

Dans une double page, La Gazette de l’Indre revient ainsi sur les résultats des élections législatives de 2024 et démontre le parti pris du quotidien monopolistique. Aujourd’hui, l’Indre, et plus globalement le Berry, c’est encore l’URSS d’avant la chute du mur, en tout cas sur le plan médiatique.

Protéger la ville de la peste.

La page « patrimoine » de la Gazette de l’Indre est consacrée à la statue de la « Bonne Dame » qui domine Argenton-sur-Creuse. Cette statue avait été érigée pour remercier la Sainte Vierge d’avoir protégé la ville de la peste, en 1632.

Espérons une nouvelle protection de la « Bonne Dame » aux prochaines échéances électorales, nous délivrant enfin, et définitivement, de quelques autres plaies locales.

Francis Bergeron

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