Chers amis,
Comme vous tous, j’ai été gonflée de fierté en apprenant le geste du jeune étudiant catholique en philosophie Henri, face à l’agresseur au couteau d’Annecy. La tentative de meurtre sur six personnes, dont quatre jeunes enfants a logiquement traumatisé les Français. Et je ne vais pas ajouter mon commentaire à l’avalanche de réactions suscitée par cette affaire.
Mais je voudrais attirer l’attention de nos lecteurs sur quelques étonnantes réactions venues de la gauche et de l’extrême gauche. Un discours se développe actuellement dans ce camp là pour dénigrer notre « héros ordinaire », le jeune homme au sac-à-dos.
Le première petite bassesse fut commise par un soi-disant, journaliste nommé Paul Denton qui, prompt à dégainer sur son site, nous a expliqué qu’Henri était « un illuminé ». Le qualificatif ne passa pas inaperçu, et face à l’ouragan de protestations sur la toile, notre Robespaul de sous-préfecture khmère rouge retira très vite sa « fine » analyse. Lors de l’assassinat du colonel Beltrame, nous avions également eu droit à quelques monstrueux délires du même genre, visant ce dernier. Par exemple un candidat LFI à la députation dans le Calvados, le dénommé Stéphane Poussier, avait rédigé plusieurs messages se réjouissant de l’élimination d’un gendarme, et qui plus est d’un officier.
Concernant le drame d’Annecy, et à la différence de ce Poussier de fond de poubelle, ce n’est pas aux victimes que s’en prennent Paul Denton et ses semblables mais à Henri. C’est lui qui focalise leur ironie, voire leur haine. Un autre commentateur d’extrême gauche s’interrogeait par exemple pour savoir si l’écusson bleu-blanc-rouge cousu sur la manche d’Henri était une marque de patriotisme ou de nationalisme, sachant que le nationalisme, – quand il est français -, constitue une sorte de mal absolu, ainsi que l’a souvent professé Macron, d’ailleurs.
Complot avéré !
Les discours de ces délirants personnages (d’authentiques illuminés, pour le coup) qui ont du mal à cacher leur haine, vont tellement à l’encontre de l’opinion des Français, qu’ils en viennent à présent à développer des théories carrément complotistes dont voici les grandes lignes : toute l’affaire a été artificiellement montée en épingle par l’armée, pour favoriser des réactions populaires anti-immigration, et transformer Henri en porte-parole de cette cause. Sa présence sur le lieu de l’agression n’était pas un hasard. Il était là en service commandé, sachant que le tueur syrien était susceptible de passer à l’action. Quelques éléments de preuve ? Sur son tee-shirt figure le logo d’une société ayant des accointances avec l’armée. Quant aux prétendus blessés, on nous les a d’abord présentés comme se trouvant en urgence absolue, entre la vie et la mort, mais trois jours plus tard, ils étaient sauvés, quasiment guéris. Le complot est avéré !
Bien d’autres théories circulent sur les sites gauchistes. Il s’agirait par exemple d’un complot destiné à favoriser la cause sioniste chez les Occidentaux, le tueur syrien n’étant rien d’autre qu’une victime indirecte des manipulations du Mossad. Cette théorie là plaît bien à l’extrême gauche altermondialiste.
Le président de la région Bretagne, le dénommé Loïg Chesnais-Girard, nous explique sérieusement, le 13 juin, sur France Info, que ceux qui protestent contre la destruction de menhirs pour installer un magasin de bricolage à Carnac sont les mêmes que ceux qui « récupèrent » les tentatives d’homicide d’Annecy. Mais il ne va pas tout de même pas jusqu’à soutenir que le chef du complot ne serait autre que le jeune Henri. Il est vrai que Chesnais-Girard se proclame socialiste, voire social-démocrate, pas gauchiste. D’où cette relative « modération » dans la désignation des vrais coupables (qu’il ne faut évidemment pas chercher du côté des immigrationnistes). C’est également sur France Info, je crois -cette radio d’Etat se surpasse toujours – , que j’ai entendu hier une journaliste (ou une éditorialiste, comme France Info sait en trouver) nous expliquer que si les procédures de régularisations de sans-papiers étaient plus rapides, il y aurait moins de drame comme Annecy. « Ben voyons ! », dirait Zemmour. A force d’attendre, on s’énerve, c’est humain, non ?
Des bouffées de délire
Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, cette fois, un autre « réfugié », âgé de 31 ans, et d’origine ouest-africaine, a poignardé à mort ce mardi trois étudiants pris au hasard. Malheureusement pour les étudiants, aucun « illuminé », aucun « nationaliste » instrumentalisé par l’armée, le Mossad ou l’ultra-droite, ne passait dans le coin pour s’opposer à l’assassin.
Voilà donc chers lecteurs, ce qui agite le camp d’en face : trouver une théorie de remplacement pour expliquer ce déferlement de haine et de crimes venus de pseudo-réfugiés, en les exonérant indirectement de la responsabilité de leurs actes. En attendant, avec des « réfugiés » aussi barbares, et des analystes gauchisants atteints de telles bouffées de délire, la droite nationale a décidément de beaux jours devant elle.
Madeleine Cruz
Vous avez eu raison d’épingler tous ceux qui ont bavé à l’envi sur Henri, le héros d’Annecy dont l’intervention,,armé de son seul sac à dos, au carnage du vrai forcené et faux chrétien syrien qui s’acharnait sur des enfants et des vieillards.
J’apprends aujourd’hui que ce valeureux jeune homme sera décoré de la Légion d’honneur le 14 juillet. Enfin, quelqu’un qui aura réellement mérité « la Rouge » !