Uber

Après Domino’s Pizza, Uber Eats quitte l’Italie…

La péninsule italienne résiste mieux à la vague de la malbouffe institutionnalisée que la plupart de ses voisines, et notamment la France.

Après la débâcle de la société américaine « Domino’s Pizza » qui s’est écrasée sur l’attachement des Italiens à leurs traditions culinaires – et à l’un de leurs plats emblématiques – c’est au tour d’un autre « grand nom » de la destruction des commensalités traditionnelles (et promoteur d’une forme de néo-esclavagisme par ailleurs) de quitter l’Italie, la queue entre les jambes. En effet, Uber a par ailleurs annoncé qu’il cessait son activité de livraison de repas en Italie, où la société est devancée par Just Eat et Glovo et estime ne pas avoir acquis les parts de marché suffisantes. La société, qui s’appuie sur des « entrepreneurs indépendants » (salariés camouflés et sous-payés) pour effectuer les livraisons, a déclaré qu’environ 50 employés Uber, ainsi que des milliers de coursiers, souvent immigrés, non-salariés, sont concernés.

Si l’on pense également aux difficultés rencontrées par la chaîne Starbucks pour s’implanter de l’autre côté des Alpes (alors qu’elle colonise littéralement la plupart des villes françaises), force est de constater que la population italienne est plus rétive que les autres à l’importation des modes (sous)gastronomiques mondialisées.

Malgré la précarité économique de la péninsule, les italiens restent en effet attachés à leur habitudes et traditions, du café « ristretto » au comptoir au plat de pâtes partagé entre amis ou en famille à la « Trattoria » du quartier.

Un exemple que la France, qui compte par exemple plus de 1500 McDonalds sur son sol contre 600 en Italie, ferait bien de suivre si elle veut continuer à être la patrie de la gastronomie et des bons produits du terroir qu’elle croit demeurer.

La rédaction

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