Ce chiffre, annoncé ce jeudi 22 juin par la Conférence des évêques de France, est le plus bas depuis au moins une décennie.
Ces ordinations, lors desquelles les prêtres doivent «recevoir leur mission dans l’Église», doivent se dérouler le 25 juin.
Pour rappel, en 2022, la Conférence des évêques de France avait comptabilisé 122 ordinations, 130 en 2021, 126 en 2019, 125 en 2018, 117 en 2017, une centaine en 2016, 120 en 2015 et environ 140 en 2014.
Dans le détail, en 2023, dix-neuf nouveaux prêtres seront également issus d’une «congrégation, d’une communauté ou d’une société de vie apostolique», comme les communautés de Saint-Martin (7) ou de l’Emmanuel (2). Dix-huit seront ordonnés comme prêtres religieux, c’est-à-dire liés à des congrégations et instituts religieux.
Cette baisse des ordinations peut sans doute en partie s’expliquer par les errements progressistes actuels d’une institution de plus en plus fragilisée et qui peine à offrir une ligne claire et élévatrice à ceux qui veulent la servir.
La rédaction
C’est oublier les oukases romaines interdisant les ordinations dans le diocèse de Toulon depuis 2 ans..