Si désormais, vous faites partie d’une « minorité » ethnique ou culturelle – même de moins en moins « minoritaire – et que vous échouez à un examen ou un concours, rassurez-vous, ce n’est nullement que vous n’étiez pas au niveau, que vous n’avez pas suffisamment travaillé, ou que vous n’aviez pas les qualités intellectuelles suffisantes pour le réussir. Non ! Chassez ces vilaines pensées ! Si vous avez échoué, c’est, bien évidemment, parce que les épreuves que vous avez passées étaient « culturellement biaisées » !
C’est en tout cas ce qui ressort de l’incroyable décision de justice qui a condamné la ville de New York à verser aux aspirants enseignants noirs et hispaniques qui ont échoué à l’examen d’entrée entre 1994 et 2014 près de deux milliards de dollars ! 5200 personnes sont concernées, et certaines ont déjà reçu plus d’un million de dollars.
Les sommes varient selon les personnes concernées et « plus les candidats ont échoué à l’examen, plus ils obtiennent une somme importante », indique le New York Post dans un article publié samedi 15 juillet. Ces indemnisations ahurissantes font suite à une procédure engagée contre la ville de New-York par plusieurs enseignants estimant que le concours d’accès à leur métier était «culturellement biaisé». En faveur des méchants candidats blancs, bien évidemment. Pour appuyer leur accusation, les plaignants – actant de fait qu’il n’existe plus de « culture commune » aux Etats-Unis – ont notamment excipé d’une question de l’examen qui demandait aux candidats «d’expliquer la signification d’un tableau de l’artiste pop Andy Warhol». A cette question plus de 90% des candidats blancs ont réussi le test à choix multiples, contre 53% pour les candidats noirs et 50% pour les hispaniques. Odieux et insupportable résultat, question « biaisée » puisque concernant un « artiste blanc » et peu importe qu’il soit une véritable icône de la culture américaine, mondialement connu.
Suite à cette procédure, le test a été modifié à plusieurs reprises pour répondre à l’objectif de « diversification » mais malgré tous les efforts réalisés, les candidats d’origine afro-américaine ou hispanique restaient toujours moins nombreux à réussir l’examen. L’insupportable discrimination consistant à exiger de solides connaissances pour pouvoir enseigner se poursuivait donc et la justice a alors décidé, faute de pouvoir imposer le recrutement automatique des candidats issus de minorités, de grassement dédommager les candidats malheureux.
Grâce à la « discrimination positive » poussée jusqu’au délire, l’échec est désormais une rente.
Xavier Eman
il y a des « groupes humains » qui savent mieux que d’autressorganiser en lobys de pression